De nouvelles opérations de délogement de migrants subsahariens ont secoué plusieurs quartiers de Casablanca dans la semaine du 4 janvier, marquée par cinq jours de pluies torrentielles. Aucune alternative d’hébergement d’urgence n’a été proposée aux migrants chassés de leurs campements. La politique migratoire marocaine qui a permis la régularisation de plus de 50.000 migrants ces dernières années connaît-elle une impasse ?
Par Soundouss Chraibi
Dans la semaine du 4 janvier, plusieurs opérations de destruction de camps de migrants ont été menées à Casablanca. “Il était environ 16 heures, et nous les avons vus débarquer avec des bulldozers”, explique Issa*, qui fait partie de la quarantaine de migrants délogés d’un camp dans les environs du quartier Belvédère. “Il pleuvait beaucoup, et ces cabanes étaient tout ce qui nous permettait de nous protéger un petit peu”, poursuit-il, désarmé. Il a suffit d’une seule intervention pour que tous les migrants de ce camp se retrouvent dispersés un peu partout dans Casablanca, sans aucune alternative de refuge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire