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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

mardi 2 mars 2021

Omar Radi, journaliste d’investigation marocain fait partie des trois finalistes du Prix Liberté 2021.

Pourquoi Omar Radi, poursuivi par la justice marocaine, reste en lice pour le Prix Liberté à Caen

Le samedi 13 février 2021, le jury du prix Liberté remis à Caen a sélectionné trois personnalités en lice pour l'édition 2021. Parmi elles, Omar Radi poursuivi par la justice.

 Le journaliste Omar Radi interpellé dimanche soir - L'Orient-Le Jour

Omar Radi, journaliste d’investigation marocain fait partie des trois finalistes du Prix Liberté 2021.

Pour la troisième année, le Prix Liberté remis à Caen (Calvados) va récompenser une personnalité et surtout le combat pour la liberté, pour les droits de l’homme qu’elle porte. 

Le samedi 13 février 2021, 30 jeunes de 15 à 25 ont choisi trois lauréats en lice parmi 370 propositions. Il s’agit de Sonita Alizadeh, Agnes Chow et Omar Radi. Le choix de ce dernier a fait réagir. 

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Des accusations de viol pèsent sur lui

Ce journaliste d’investigation marocain de 34 ans a écrit plusieurs enquêtes sur l’injustice sociale au Maroc.  Il a aussi révélé une vaste affaire de corruption impliquant des ministres et des conseillers du roi. En juillet 2020, il est placé en détention préventive. Il est poursuivi pour « financements étrangers », « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat » et pour « viol ». 

« Il a bien évidemment été question de ces accusations qui pèsent sur lui », explique Jonas Bochet, directeur de l’Institut des international des Droits de l’homme et de la paix basé à Hérouville Saint-Clair.

La présomption d’innocence

Au moment de faire leur choix, les jeunes ont argumenté et contre argumenté pour savoir si le combat pour la liberté qu’il mène était intéressant par rapport aux faits qui lui sont reprochés.

À ce stade il ne s'agit que d'accusations. Il y a toujours la présomption d'innocence. Des associations comme Reporters sans Frontières ou Human Rights Watch ont dénoncé l'instrumentalisation au Maroc d'affaires de mœurs pour réduire des journalistes au silence. 


 

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