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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

vendredi 5 mars 2021

Tlaxcala : Cinquante jours de grève de la faim et pas une lueur d'humanité pour le prisonnier sahraoui Haddi et sa mère

Cristina Martínez

Tlaxcala : Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

La mère de Mohamed Lamine Haddi attend depuis 4 jours devant la prison de Tiflit 2 pour voir son fils qui fait une grève de la faim depuis 50 jours. Elle a parcouru 1 300 km depuis El Ayoun - Sahara occidental occupé - jusqu'à Tiflit - Maroc - près de Rabat.

 

Ils ne la laissent pas le voir ni lui donnent de nouvelles. Depuis le samedi 27 février, elle se trouve à Tiflit, une prison marocaine réputée pour ses atrocités. Menina, la mère du journaliste Haddi, s'est rendue à la prison lundi. Ils l'ont faite entrer, l'ont faite attendre, puis ont dit qu'il n'était pas possible de lui rendre visite. Mardi, cela n'a pas été possible non plus. Elle ne sait plus si son fils est vivant. « S'il est encore vivant, ils devraient nous permettre de lui rendre visite ; et s'il est mort, ils devraient nous donner ses restes. »

Menina se démène. Elle est allée à la Direction de l'administration pénitentiaire. Et elle a rencontré l'AMDH, l'Association marocaine pour les droits de l'homme. Sans résultats. Elle continuera à essayer.

Des initiatives sont prises pour le sort de Haddi. L'Association Sahraouie de la Communauté de

Madrid et le Collectif ESPISAHARA ont commencé une collecte de signatures sur la plateforme change.org, demandant l'intervention d'Amnesty International, du gouvernement espagnol et du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Dimanche, il y a eu une manifestation devant l'ambassade du Maroc à Madrid. Le Mouvement pour les prisonniers politiques sahraouis maintient une présence quotidienne devant le ministère des Affaires étrangères, témoignage de la responsabilité espagnole. De nombreuses associations et parlementaires ont soutenu l'appel du CODESA - Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme au Sahara occidental - demandant à la Croix-Rouge internationale d'agir. L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme, un programme conjoint de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la FIDH, demande leur libération, une enquête et des signatures. La gauche du Parlement européen a posé une question à la Commission, s'inquiétant de la violence dans les territoires occupés et demandant qu'une délégation rende visite à Haddi. La Délégation sahraouie pour l'Espagne lance un appel pour sauver la vie de Haddi. Elle demande l'intervention de la Croix-Rouge internationale et souligne le devoir légal et moral de l'Espagne de se conformer au droit international.

Déjà, en 2017, le groupe de travail sur la détention arbitraire et plusieurs rapporteurs spéciaux sur les droits humains, la torture, la liberté d'expression, entre autres, ont décrit les tortures et les violations du droit à un procès équitable des personnes condamnées pour Gdeim Izik, un groupe auquel Haddi appartient ; et ils ont ajouté que ces violations étaient dues à l'exercice par les Sahraouis de la liberté d'expression et d'opinion. On en est restés là. Une telle reconnaissance explicite n'a pas eu de conséquences.

Mohamed Lamine a été condamné dans le procès grotesque de Gdeim Izik à 25 ans, dont il a purgé 10. Il a commencé la grève à cause des conditions de détention, qui étaient in...

 lire : Url: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=30951

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