BRUXELLES- Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell a indiqué que l'UE suivait l'état de santé et les conditions générales de détention des membres du camp "Gdeim Izik", faisant savoir que l'organisation européenne à Rabat a suivi de près les procédures civiles de l'affaire concernant ces détenus sahraouis.
"L'UE suit l'état de santé et les conditions générales de détention des détenus du camp Gdeim Izik à travers ses contacts réguliers avec les organisations locales (marocaines) et internationales des droits de l'Homme", a affirmé Josep Borell en réponse à la question écrite formulée par les deux eurodéputés espagnols, Manu Pineda et Sira Rego du groupe de la Gauche (GUE/NGL) sur la situation du prisonnier sahraoui, Mohamed Lamine Haddi.
Josep Borell a, en outre, précisé que "l'UE a également soulevé cette affaire directement auprès du Conseil marocain des droits de l'Homme qui l'a informé de son intention de rendre visite à Lamin Haddi pour vérifier son état directement", ajoutant que "la Délégation de l'UE à Rabat, agissant en qualité d'observateur, a suivi de près les procédures civiles de l'affaire concernant ces détenus".
L'eurodéputé, Manu Pineda a, une nouvelle fois, interpellé la Commission européenne par le biais d'une question écrite, pour dénoncer la répression marocaine des militants sahraouis.
Il a cité, entre autres, "les brutalités policières contre Sultana Khaya et sa famille, les arrestations arbitraires, les enlèvements temporaires comme ceux de Ghali Buhala et Mohamed Nafaa Butasutra, et les mauvais traitements en prison comme celui infligé à Mohamed Lamine Haddi".
Dans ce contexte, il a précisé que "plusieurs ONG demandent que des mesures urgentes soient prises en réponse à la situation alarmante de Lamine Haddi qui observe une grève ouverte de la faim".
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D'autre part, l'eurodéputé s'est interrogé sur la responsabilité de la Commission européenne quant à la situation qui prévaut actuellement au Sahara occidental occupé.
Soulignant le statut du Maroc comme "partenaire privilégié" de l'UE, M. Pineda s'est demandé si la commission de l'UE "compte condamner l'escalade de la répression au Sahara occidental et s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles l'exécutif européen n'a pas suspendu, à ce jour, l'accord d'association UE-Maroc, au titre duquel le respect des droits de l'Homme est une priorité essentielle alors que le Maroc ne respecte pas ses droits".
Enfin, l'eurodéputé s'est également demandé si la délégation de l'UE à Rabat entend rendre visite à La violation des résolutions de l’ONU n’est pas inhabituelle en prison, pour évaluer son état de santé et les conditions de sa détention.
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