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jeudi 8 avril 2021

Maroc : ouverture et renvoi du procès du journaliste Omar Radi

 

LE JOURNAL DE L'AFRIQUE
LE JOURNAL DE L'AFRIQUE © AFP

Le procès du journaliste marocain Omar Radi, en détention préventive depuis fin juillet pour des accusations de viol et d'espionnage, s'est ouvert mardi à Casablanca et a immédiatement été renvoyé au 27 avril. Ce journaliste de 34 ans, connu pour son engagement en faveur de la défense des droits humains, est accusé à la fois d'avoir reçu des "financements étrangers", d'"atteinte à la sécurité intérieure de l'État" et de "viol". Omar Radi nie les faits reprochés. Une presse indépendante existe-t-elle encore au Maroc ? Éléments de réponse avec la reporter Aida Alami.

Également au menu de ce journal de l'Afrique :

Des dizaines de personnes ont été tuées par balles depuis vendredi dans une zone du Nord-Est de l'Éthiopie, objet d'un vieux différend territorial entre deux régions administratives du pays, ont affirmé les représentants de chacune d'elles, se rejetant la responsabilité des violences.

Au Nigeria, plus de 1 800 détenus se sont échappés d'une prison située dans la ville d'Owerri, dans le sud-est du pays, après une attaque menée par des hommes armés de grenades lancées par roquette, de mitrailleuses, d'explosifs et de fusils. La police nigériane soupçonne les Peuples autochtones du Biafra, un groupe séparatiste interdit au Nigeria, d’être à l'origine de l'attaque, mais un porte-parole a nié toute implication.

À 77 ans, Denis Sassou Nguesso a été définitivement élu président du Congo-Brazzaville pour un quatrième mandat, selon un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a jugé "irrecevables" les recours d'opposants appelant à l'annulation du scrutin. 

Un mois après la victoire de son parti aux législatives, le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé mardi un nouveau gouvernement, composé notamment de son frère cadet, Téné Birahima Ouattara, au poste stratégique de ministre de la Défense.

Au Bénin, le porte-parole du gouvernement réfute les accusations de l'ex-juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Essowé Batamoussi, en fuite, dénonçait lundi dans le Journal de l'Afrique de France 24 une justice "aux ordres" du pouvoir.

Enfin, rencontre avec la première femme noire sud-africaine pilote d'hélicoptère. Elle a formé depuis des centaines de jeunes femmes aux métiers de l'aéronautique. 

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