En violation récurrente au droit international, le régime du Makhzen
vient d’atteindre un nouveau palier d’atteinte à la dignité humaine non
seulement du Peuple marocain, mais aussi des ressortissants étrangers en
particulier les migrants subsahariens qui transitent par le territoire
marocain, pour atteindre l’autre rive de la Méditerranée.
Après
l’industrie de la drogue, et la pédophilie, c’est autour de l’esclavage
des africains et la traite des humains, de faire partie de la
nomenclature du registre de commerce juteux du Commandeur des croyants.
Le servage du roitelet des temps modernes
Pour mieux résumer la situation de cet esclavage des temps modernes, nous citerons le cas de milliers de subsahariens retenus par l’armée du roiletet derrière le mur de la honte séparant les territoires du Sahara Occidental au royauté. Des subsahariens qui avaient payé la bagatelle somme de 3000 euros dans l’espoir d’atteindre » l’eldorado » européen pour se retrouver esclaves de l’armée de sa « majesté ». Les migrants appréhendés sont détenus dans des camps de fortunes utilisés dans des travaux de servage qui n’ont rien à envier à ceux du Moyen-âge.
Le drame des réfugiés syriens, toujours vivant
Sur ce registre, il est important de rappeler, le calvaire devenu un drame humanitaire des 41 réfugiés syriens, dont des enfants et des femmes enceinte jetés par l’armée du roitelet dans le désert de Figuig. Un drame dont le Makhzen comptait coller la responsabilité à l’Algérie, via son arsenal médiatique de propagande si ce n’était l’intervention des ONG des droits de l’homme qui n’hésitèrent pas à épingler le régime du Makhzen. Et comme à son accoutumée et fidèle à ses principes de novembre 1954 et ses valeurs ancrées de sa civilisation millénaire, l’Algérie accepta de rapatrier les 41 réfugiés syriens « à titre humanitaire » le 2 juin 2017. Un geste salué par la communauté internationale, ayant permis de mettre à nu les manœuvres malsaines d’un régime versé totalement dans la gabegie, le mensonge, l’estocade, et le déni du droit.
Des milliers de subsahariens réprimés en 2018
Des
milliers de subsahariens, demandeurs d’asile et protégés par les
conventions internationales du droit international d’asile, n’avaient
pas échappé à la répression féroce des police, gendarmerie et forces
axillaires marocaines en 2018.
Des subsahariens cibles des forces marocaines de répression dans les villes limitrophes de la Péninsule ibérique à l’instar de Nador, Hosseima, Tanger et Tétouan
Les migrants, une carte de pression
Le roitelet qui a fait de la vente de la chair humaine et l’honneur de son peuple, via le commerce juteux de la pédophile chez lui, et l’exportation de la prostitution, un commerce juteux pour augmenter sa fortune, n’a pas hésité un instant pour envoyer ses enfants mourir, l’année dernière, lorsqu’il avait envoyé 10000 migrants à destination des enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila, en vue de contraindre le fébrile chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez à rallier sa cause de légitimer la colonisation des territoires sahraouis, en violation du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, favorable à la tenue d’un référendum d’autodétermination du Peuple Sahraoui.
Quand Marrakech accueillait le sommet sur l’immigration
Comment
croire un régime qui accueillait en décembre 2018 le sommet sur
l’immigration dont l’objectif était l’utilisation des territoires des
pays du Maghreb comme des centres de rétention pour ne pas dire
d’accueil des migrants subsahariens. Le roitelet n’a pas hésité un
instant à sauter sur l’occasion pour marchander sur le dos des africains
à la recherche d’une vie digne et qui ne sont que des victimes de la
colonisation imposée par les parrains de ce sommet de Marrakech. Évidemment, et fidèle à ses positions constantes et ses principes,
l’Algérie s’est opposée farouchement à la proposition des anciens
colonisateurs, préférant la mise en œuvre d’une démarche globale, basée
sur le développement socioéconomique des régions subsahariennes,
touchées par la sécheresse, la famine, les maladies, en vue d’offrir les
conditions de vie adéquates, permettant aux populations de se maintenir
dans leurs régions et environnement. Paradoxalement, le Maroc, qui
abritait le sommet de l’immigration en 2018, dont les résolutions ont
été entérinées ensuite par l’ONU, viole aujourd’hui ce qui est appelé le
Pacte de Marrakech.
Marrakech, un sommet en chasse un autre
A l’instar du sommet sur l’immigration, Marrakech vient d’accueillir le sommet de la lutte contre le terrorisme. Un sommet détourné de son menu consacré initialement à l’organisation de Daesch, pour être utilisé par le régime du Makhzen contre un Etat nommé la RASD, reconnue par une centaine de pays, et membre fondateur de l’Union Africaine. Ce n’est pas étonnant d’un régime, qui avait soutenu et financé les terroristes du FIS pour déstabiliser son voisin de l’Est l’Algérie, avant d’accuser gratuitement et sans preuves ses services d’être le commanditaire des attentats de Marrakech d’août 1994, pour « justifier » un embargo non déclaré sur Alger, élaboré de sursoit par les officines néocoloniales qui n’a jamais digéré l’indépendance de l’Algérie et la perte du Paradis.
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