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vendredi 23 septembre 2022

Sultana Khaya, une icône de la liberté en France

Contact Presse : 06 80 42 43 58

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Une icône de la liberté


Victime de l’oppression marocaine au Sahara occidental et remarquable résistante pacifique, Sultana Khaya a pu venir en France pour quelques jours, du 8 au 18 septembre. 

Nous lui avons fait rencontrer des organisations de défense des droits humains et des associations de solidarité internationale (Action des chrétiens pour l’abolition de la Torture, Amnesty International...), et aussi des membres de la presse. Le 11 septembre, elle a pu participer à deux débats à la Fête de l’Humanité.

 

Faut-il rappeler qu’elle a été enfermée dans sa maison à Boujdour, encerclée par des agents marocains, pendant un an et sept mois, soit pendant plus de 570 jours (de novembre 2020 à mai 2022) sans aucune justification légale ? Qu’elle et sa sœur Louara (et leur mère Minetou âgée de plus de 80 ans) y ont subi des attaques physiques extrêmement violentes, et même des viols ?

 

C’est la venue de deux militants solidaires américains (du Collectif Just Visit Western Sahara) - qui ont pu s’installer dans sa maison à partir de mars 2022 sans que les agents marocains osent s’interposer – qui lui a permis de quitter son domicile à la fin de mai et de rejoindre les Canaries le 1er juin, les deux Américains à ses côtés. Sans eux, elle n’aurait pu venir jusqu’à notre pays.

 

Ses interventions orales en cette semaine de septembre ont toutes été marquées par sa volonté de continuer le combat, c’est-à-dire de toujours plaider pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Elle s’est chaque fois présentée, en tant que victime, comme n’étant pas seule, seulement un exemple parmi beaucoup d’autres.

 

Ce qui est certain, après tout ce qu’elle a subi, c’est qu’elle n’a pas peur. Elle n’a pas peur de mourir.

 

D’ailleurs, lors de la réception chaleureuse que lui a organisé la communauté sahraouie en France, le 17 septembre aux Mureaux, elle a réaffirmé avec force son credo : « la liberté ou le martyre, la patrie ou le martyre ».

 

Mais nous, nous excluons le martyre pour elle et pour tous les Sahraouis qui revendiquent le droit à l’autodétermination et à l’indépendance de leur peuple : Sultana doit pouvoir rentrer chez elle sans crainte de représailles, et nous demandons au gouvernement français qu’il agisse en ce sens auprès de Rabat.

 

Association des Amis de la RASD - bur.aarasd@wanadoo.fr

Site : association-des-amis-de-la-rasd.org; www.ecrirepourlesliberer.com

Facebook : Amis de la République Sahraouie





À bur

 

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