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vendredi 12 juillet 2024

JO d'hiver 2030, coût financier et social trop élevé

Monsieur le Premier Ministre,

Vous avez entre vos mains le dossier des garanties que le Commité International Olympique exige de L’État Français pour attribuer les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 aux Alpes françaises. Les Jeux Olympiques sont organisés au service du rayonnement de la France dans le monde. Ils sont une vitrine internationale.
Pour autant le coût de ces jeux est très élevé pour le pays et ses habitants :
Financièrement d’abord ; la « rentabilité économique » des Jeux n’est pas du tout avérée pour le
grand public, pour la population. Leur organisation pèsera sur les finances publiques et viendra alourdir la dette sur chaque Français, pendant que le Commité international Olympique et ses partenaires, eux, seront exonérés fiscalement.
Socialement ensuite : des contraintes très fortes vont s’ exercer sur les populations locales, du fait
des travaux très importants sur les infrastructures de transport, notamment dans les Alpes du Sud, et les travaux dans les villes hôtes. Les délais très courts, d’ici à ces jeux d’hiver, vont imposer des contraintes particulièrement marquées sur l’urbanisme et sur le secteur agricole. Les travaux vont occasionner des difficultés très importantes de déplacement dans certains secteurs durant de longues périodes. Le mécontentement, l’exaspération, seront le quotidien des habitants.
Sans parler des conséquences sociales et environnementales à long terme : gentrification et
précarisation, artificialisation et pollution, tensions sur la ressource en eau... La situation politique actuelle, difficile, le montre : la population n’accepte plus les sacrifices, même au nom du rayonnement international et de l’attractivité du pays.
A ce jour, la France n’est pas encore engagée pour les Jeux Olympiques d’hiver 2030. Refusons
maintenant les sacrifices exigés par Le Commité International Olympique, et engageons nous dans la restauration de la confiance mutuelle et la pacification, nécessaires à notre pays.
Refusons de signer les garanties exigées par le Commité International Olympique. 
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de ma très haute considération.

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