vendredi 31 octobre 2025

COMPTE À REBOURS : le Conseil de sécurité vote la nouvelle résolution sur le Sahara occidental

Cinquante ans après la « Marche verte », le monde tourne de nouveau les yeux vers le Sahara occidental

 
Victoria G. Corera – Plateforme « N’oublie pas le Sahara Occidental », 30/10/2025

Cinquante ans après la soi-disant « Marche verte », la communauté internationale regarde à nouveau vers le Sahara occidental. Et cette fois, elle le fait sous le bon angle : celui d’un peuple colonisé qui attend depuis un demi-siècle de pouvoir exercer un droit reconnu et constamment différé. Ce qui sera décidé demain au siège des Nations unies ne marquera pas la fin de l’histoire, mais pourrait bien ouvrir une nouvelle étape, plus honnête, dans la longue lutte du peuple sahraoui pour la justice et la liberté.

Le vote est prévu pour ce vendredi à 15 h 00 (heure de New York) / 20 h 00 (CET).

À la veille du cinquantième anniversaire de l’invasion baptisée « Marche verte », le Conseil de sécurité s’apprête à voter, vendredi 31 octobre, une résolution décisive pour l’avenir du Sahara occidental. Ce qui semblait n’être qu’une formalité s’est transformé, au fil des heures, en un véritable bras de fer entre ceux qui cherchent à consolider l’occupation marocaine sous la formule de « l’autonomie » et ceux qui restent fidèles à la légalité internationale et au droit inaliénable du peuple sahraoui à décider de son avenir. Le texte soumis au vote, rédigé par les États-Unis, a fait l’objet de multiples révisions et négociations qui l’ont progressivement éloigné de la version initiale défendue par Rabat et Paris.

Selon les informations publiées par ECSAHARAUI et confirmées par des sources diplomatiques à New York, la troisième version du projet – diffusée jeudi en fin d’après-midi – prolonge le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2026. La limitation à six mois, voire à trois, présente dans les premiers brouillons, est abandonnée, et toute mention d’une éventuelle réduction ou suppression de la mission disparaît. Ce changement répond à la pression de plusieurs membres du Conseil désireux de garantir la stabilité opérationnelle de la MINURSO et de préserver son rôle d’instrument au service du processus de décolonisation, et non de sa liquidation.

La grande nouveauté politique du texte – si elle se confirme – est la réaffirmation explicite du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, mentionné à deux reprises dans la nouvelle rédaction. Pour la première fois depuis des années, le langage du Conseil de sécurité se réaligne sur la Charte des Nations unies et sur le corpus juridique international applicable aux territoires non autonomes. Cette précision – absente du premier projet américain – constitue un correctif direct au cadre étroit de « l’autonomie sous souveraineté marocaine » et replace la question du Sahara occidental dans sa véritable nature : celle d’un processus de décolonisation inachevé.

Le texte supprime également les références qui présentaient le plan d’autonomie marocain comme « la seule base » ou « la seule solution possible » au conflit. La nouvelle formule, plus équilibrée, se borne à « prendre note du soutien exprimé par de nombreux États membres à la proposition marocaine, la considérant comme une contribution sérieuse et crédible ». L’autonomie cesse ainsi d’être l’unique horizon : le pluralisme politique et juridique revient au centre, et l’ONU reconnaît qu’il peut exister d’autres propositions légitimes – notamment celle du Front Polisario de 2007, qui prévoit un référendum incluant les trois options reconnues par l’organisation.

Autre changement majeur : la reconnaissance explicite du Front Polisario comme partie au conflit et acteur légitime des négociations. Les versions précédentes restaient ambiguës, diluant son rôle dans un vague « toutes les parties concernées ». Le nouveau texte parle clairement des « parties », désignant le Maroc et le Front Polisario, et souligne leur responsabilité partagée dans la recherche d’une solution. Ce détail linguistique a une portée politique considérable : il confirme que le Conseil continue de considérer le Front Polisario comme le représentant légitime du peuple sahraoui, conformément aux résolutions et à la pratique onusienne depuis 1979.

La résolution prévoit en outre une révision stratégique du mandat de la MINURSO dans un délai de six mois, « en tenant compte des résultats des négociations ». Il ne s’agit pas d’une menace, mais d’une occasion d’évaluer l’efficacité de la mission et de la recentrer sur son objectif fondateur : l’organisation du référendum d’autodétermination. Parallèlement, le texte ouvre la voie à de nouvelles propositions “en dehors du cadre limité de l’autonomie”, une possibilité que le Maroc tente d’écarter depuis des années.

Dans son ensemble, cette troisième version constitue un revers diplomatique pour Rabat. La stratégie du Makhzen – imposer le langage de « l’autonomie » comme seul cadre possible – a échoué. La délégation française a tenté, jusqu’à la dernière minute, de réintroduire des formulations favorables au Maroc, mais la résistance menée par la Russie, le Mozambique, l’Algérie et plusieurs pays africains a fait obstacle. Conscient du risque d’une division ouverte au sein du Conseil, Washington a choisi de maintenir un texte plus équilibré, juridiquement solide et conforme aux résolutions antérieures.

Le vote, prévu aujourd’hui à 15 h 00 (heure de New York) / 20 h 00 (CET), devrait être approuvé à une large majorité, mais sa lecture politique sera très différente de celle que Rabat espérait. Ce texte ne résout pas le conflit, mais il marque un tournant : il rend au Conseil de sécurité le langage du droit international et la référence à l’autodétermination, affaiblissant la narration marocaine d’une « autonomie consensuelle ».

Cinquante ans après la prétendue « Marche verte », la communauté internationale tourne à nouveau son regard vers le Sahara occidental. Et elle le fait, enfin, dans la bonne direction : celle d’un peuple colonisé qui attend toujours d’exercer un droit reconnu par la communauté des nations. Ce qui se décidera à New York ne clôturera pas l’histoire, mais pourrait bien en ouvrir un chapitre plus clair et plus juste, dans la longue marche du peuple sahraoui vers la liberté.

jeudi 30 octobre 2025

El Sáhara Occidental, la última colonia de África, necesita su independencia, no una autonomía
La propuesta de Marruecos viola la Declaración Universal de Derechos Humanos

Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf, Premium Times Nigeria , 25/10/2025

Traducido por CMBL para Solidarité Maroc

Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf trabajó como subdirector del Gabinete de Asuntos Presidenciales de Nigeria y se jubiló como director general (Administración) de la Agencia Meteorológica de Nigeria (NiMet). [Correo electrónico: aaramatuyusuf[at]yahoo[dot]com]

La descolonización del Sáhara Occidental no es solo una cuestión de historia, de moralidad, de política y de diplomacia. Es, ante todo, una cuestión de justicia. Por lo tanto, los seres humanos, especialmente aquellos comprometidos con las políticas emancipadoras, con el desarrollo y la justicia, deben empatizar, solidarizarse y apoyar al pueblo saharaui de todas las maneras posibles y por todos los medios necesarios, contra la intransigencia de Marruecos.

La República Árabe Saharaui Democrática (RASD), más conocida como Sáhara Occidental, es la última colonia de África. Fue entregada técnicamente a Marruecos y Mauritania por su primera potencia colonizadora, España, en octubre de 1975, para ser recolonizada.

Este octubre, por lo tanto, se cumplen cincuenta años desde que Marruecos invadió y ocupó ilegalmente el Sáhara Occidental. Pero también se cumple el cincuenta aniversario de la incansable resistencia del pueblo saharaui contra la ocupación y de su lucha por independizarse de Marruecos.

Asimismo, octubre marca cincuenta años de desesperación, decepción política y fracasos diplomáticos de Marruecos en subordinar, contener y neutralizar la lucha del pueblo saharaui. Igualmente, marca el quincuagésimo año de la interminable construcción por parte de Marruecos de propuestas colonialistas que ofenden el sentido común, transgreden la lógica, violan las leyes internacionales y contravienen la ética humana civilizada.

Igualmente, este mes se cumple el cincuenta aniversario de la solicitud de la Asamblea General de las Naciones Unidas (AGNU) de la opinión consultiva de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) sobre el estatus legal del Sáhara Occidental. La CIJ dictaminó que, si bien existían lazos entre el Sáhara Occidental y Marruecos en el período pre-colonial, esos lazos no convertían a uno en parte del otro. En consecuencia, el Sáhara Occidental es distinto e independiente de Marruecos. Como tal, el principio de la libre determinación se aplica plenamente al Sáhara Occidental.

Fue después de este dictamen histórico que Marruecos y Mauritania marcharon criminalmente con sus elementos lumpen para ocupar y dividirse el Sáhara Occidental. Aunque Mauritania se dio cuenta de su estupidez y se retiró en 1979, el anacrónico Marruecos, gobernado por una monarquía retrógrada, ¡persiste en la ocupación ilegal del Sáhara Occidental!

Marruecos, al no haber conseguido que el Frente Polisario, el único y auténtico representante del pueblo saharaui, fuera declarado "organización terrorista" por sus aliados occidentales y sionistas, está ofreciendo ahora una endulzada "Propuesta de Autonomía del Sáhara Occidental". Presentada por primera vez al Consejo de Seguridad de la ONU en abril de 2006, la propuesta renombró engañosamente al Sáhara Occidental ocupado como "Región Autónoma Saharaui". Propone que el poder se comparta entre Marruecos y el Sáhara Occidental.

La propuesta busca establecer órganos legislativos y ejecutivos para la región autónoma. El Parlamento sugerido estaría compuesto por miembros elegidos y designados que representasen a diversos grupos saharauis, mientras que el Ejecutivo sería designado por el monarca marroquí.

Además, Marruecos propone estar a cargo de la seguridad, defensa e integridad territorial del Sáhara Occidental ocupado; supervisar su poder judicial y la moneda; controlar sus derechos y libertad religiosa; y decidir sobre los símbolos nacionales de la región, incluida su bandera y su himno.

La región, por otro lado, supervisaría la policía y las jurisdicciones locales; y la planificación y el desarrollo económico, incluyendo la inversión, el comercio, la industria, la agricultura y el turismo. También gestionaría el desarrollo de infraestructura, incluido el transporte, las obras públicas, el agua y la electricidad. Además, se encargaría de asuntos de política social como la educación, el empleo, la salud, el bienestar social, la seguridad social y los deportes; asuntos culturales y ambientales; y la cooperación con gobiernos regionales extranjeros.

La "Región Autónoma Saharaui" sacada de la chistera por Marruecos es, cuanto menos, ofensiva para el sentido común; insulta a la lógica; niega la opinión consultiva de la CIJ; viola las declaraciones, resoluciones y leyes de la ONU; y contraviene gravemente todos los elaborados planes de paz de la ONU y la Unión Africana (UA).

La propuesta de Marruecos, para empezar, infringe la Declaración Universal de Derechos Humanos de la ONU, que establece que "Todos los seres humanos nacen libres e iguales". También viola el Artículo 20 (1) de la Carta Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos (CADHP), que afirma que: "Todos los pueblos tendrán derecho a la existencia. Tendrán el derecho innegable e inalienable a la libre determinación. Determinarán libremente su estatuto político y asegurarán su desarrollo económico y social según la política que hayan escogido libremente".

La propuesta también intenta eludir las resoluciones de la ONU y la UA, que buscan resolver de manera generosa y amistosa la ocupación del Sáhara Occidental por parte de Marruecos. El plan, elaborado conjuntamente por la ONU y la UA, firmado tanto por el POLISARIO como por Marruecos, y respaldado por el Consejo de Seguridad en 1990, estipula simplemente que el pueblo saharaui debe votar en un referéndum si desea o no ser independiente, o convertirse en parte integral de Marruecos. Si Marruecos fuera sincero, ¿por qué se negó a aceptar el acuerdo que firmó?

La propuesta de Marruecos también contraviene la opinión consultiva de la CIJ, que establece que entre el Sáhara Occidental y Marruecos no existen lazos legales que: "puedan afectar a la aplicación de la Resolución 1514(XV) en la descolonización del Sáhara Occidental y, en particular, del principio de libre determinación mediante la expresión libre y auténtica de la voluntad de los pueblos del Territorio".

¿Por qué Marruecos se niega a acatar este sencillo dictamen de la CIJ?

De manera similar, ¿por qué Marruecos, que presume de civilidad, liberalidad y modernismo, se ha negado a respetar cualquiera de las resoluciones de la UA sobre el Sáhara Occidental; y los fallos de la Corte Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos (CADHP)? En 2022, la CADHP, por ejemplo, dictaminó que la ocupación del Sáhara Occidental por parte de Marruecos viola el derecho del pueblo saharaui a la libre determinación y ordenó a los estados africanos que ayudasen a asegurar la independencia del Sáhara Occidental.

Igualmente, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) ha emitido siete fallos clave sobre los acuerdos comerciales entre la Unión Europea (UE) y Marruecos. Todos reconocen que el Sáhara Occidental es distinto e independiente de Marruecos; subrayan la importancia del principio de la libre determinación en el derecho internacional; y obligan a los países europeos a respetar el derecho inalienable del pueblo saharaui a la libre determinación. Sin embargo, ¡Marruecos y sus patrocinadores europeos se negaron a obedecer los fallos del TJUE!

Marruecos, como miembro de la ONU y de la UA, debe, por lo tanto, respetar y subordinarse totalmente a las cartas de la ONU y la UA. También debe adherirse a la opinión de la CIJ y a los fallos de la CADHP y el TJUE.

La propuesta de autonomía de Marruecos equivale además a pedir al Frente POLISARIO que abandone sus objetivos, misión y metas; imponga un hecho consumado de ocupación y colonización; y obligue al pueblo saharaui, a quien el derecho internacional le otorga el derecho a la libre determinación, a aceptar una autonomía que es francamente injusta, no democrática, anti-democrática y deshumanizadora.

Si el Frente POLISARIO aceptara la propuesta de Marruecos –y Dios no lo permita– estaría abandonando las gloriosas tradiciones de resistencia y la rica cultura de lucha del pueblo saharaui. Sería equivalente a arrojar a las hienas las históricas ganancias militares, políticas, legales, diplomáticas y morales del pueblo saharaui. Sería sinónimo de cometer un suicidio nacional.

Por lo tanto, el Frente POLISARIO debe continuar su lucha, con más vigor y rigor, por la independencia del Sáhara Occidental, en el espíritu y la letra del Artículo 20 (2) de la CADHP, que establece que: "Los pueblos colonizados u oprimidos tendrán derecho a liberarse de los lazos de la dominación recurriendo a todos los medios reconocidos por la comunidad internacional."

El hecho de que la propuesta de Marruecos esté respaldada por América del Norte, los países de la UE –especialmente Francia y España, Reino Unido (RU)–, Israel sionista y del Apartheid y, por supuesto, algunas de sus neocolonias dentro y fuera de África, no le otorga ninguna credibilidad ni la hace legítima.

La descolonización del Sáhara Occidental no es solo una cuestión de historia, moralidad, política y diplomacia. Es, ante todo, una cuestión de justicia. Por lo tanto, los seres humanos, especialmente aquellos comprometidos con la política emancipadora, el desarrollo y la justicia, deben empatizar, solidarizarse y apoyar al pueblo saharaui de todas las maneras posibles y por todos los medios necesarios, contra la intransigencia de Marruecos.

*** 

Autonomía es anexión

Carta al al presidente Donald Trump

Cristina Martínez Benítez de Lugo *

Sr. Trump,

Según la prensa, dice Vd. que la soberanía marroquí sobre el Sahara Occidental es la única base para una solución justa y duradera de la disputa.

Y dice también la prensa que Vd. va a proponer al Consejo de Seguridad que se determine una autonomía del Sáhara Occidental dentro de Marruecos.

Sus asesores saben que esto no es posible. Quizá no le hayan explicado bien que el Sáhara Occidental es un territorio no autónomo pendiente de descolonización y que es la propia población de ese territorio la que tiene que decidir su futuro. No terceros estados.

Para que se produjese esa autonomía que viene proponiendo Marruecos y que Vd. bendice, haría falta anexionar previamente el territorio. Y eso es lo que no se puede hacer. Los saharauis tienen el derecho de autodeterminación.

No se trata de una disputa. Se trata de acatar o no el Derecho Internacional. Una anexión no es una solución justa. 

Gracias.

*Participante en el Movimiento por los Presos Políticos Saharauis (MPPS)

 

mercredi 29 octobre 2025

Le Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, a besoin de l’indépendance, pas de l’autonomie
La proposition du Maroc viole la Déclaration universelle des droits de l’homme

Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf, Premium Times Nigeria , 25/10/2025

Traduit par Solidarité Maroc

Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf a travaillé comme directeur adjoint du Cabinet des affaires à la Présidence nigériane et a pris sa retraite comme directeur général (Administration) de l’Agence météorologique nigériane (NiMet). [Email : aaramatuyusuf[at]yahoo[dot]com]

La décolonisation du Sahara occidental n’est pas seulement une question d’histoire, de morale, de politique et de diplomatie. C’est, avant tout, une question de justice. Par conséquent, les êtres humains, en particulier ceux engagés dans une politique émancipatrice, dans le développement et dans la justice, devraient compatir, se solidariser et soutenir le peuple sahraoui de toutes les manières possibles, et par tous les moyens nécessaires, contre l’intransigeance du Maroc.

La République arabe sahraouie démocratique (RASD), mieux connue sous le nom de Sahara occidental, est la dernière colonie de l’Afrique. Elle a été techniquement remise au Maroc et à la Mauritanie par sa première puissance coloniale, l’Espagne, en octobre 1975, pour être recolonisée.

Ce mois d’octobre, donc, marque cinquante ans depuis l’invasion et l’occupation illégales du Sahara occidental par le Maroc. Mais il marque également le jubilé d’or de la résistance infatigable du peuple sahraoui contre l’occupation, et de sa lutte pour l’indépendance du Maroc.

De même, octobre marque cinquante ans de désespoir du Maroc, de déceptions politiques et d’échecs diplomatiques pour subordonner, contenir et neutraliser la lutte du peuple sahraoui. Il marque aussi la cinquantième année des propositions colonialistes sans fin du Maroc, qui offense le bon sens, transgresse la logique, viole les lois internationales et contrevient à l’éthique humaine civilisée.

De même, ce mois marque le jubilé d’or de la demande de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) pour l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le statut légal du Sahara occidental. La CIJ a conclu que, bien qu’il existât des liens entre le Sahara occidental et le Maroc dans la période précoloniale, ces liens ne rendaient pas l’un partie intégrante de l’autre. Par conséquent, le Sahara occidental est distinct et indépendant du Maroc. En tant que tel, le principe d’autodétermination s’applique pleinement au Sahara occidental.

C’est après cet avis de référence que le Maroc et la Mauritanie ont criminellement lancé leurs éléments lumpen pour occuper et se partager le Sahara occidental. Alors que la Mauritanie réalisa son erreur et se retira en 1979, le Maroc, archaïque, gouverné par une monarchie rétrograde, persiste dans l’occupation illégale du Sahara occidental !

Le Maroc, ayant échoué à faire interdire le Front Polisario, unique et authentique représentant du peuple sahraoui, qualifié comme « organisation terroriste » par ses alliés occidentaux et sionistes, fait maintenant miroiter une « Proposition d’autonomie du Sahara occidental ». D’abord soumise au Conseil de sécurité de l’ONU en avril 2006, cette proposition rebaptise de façon trompeuse le Sahara occidental occupé « Région autonome sahraouie ». Elle propose que le pouvoir soit partagé entre le Maroc et le Sahara occidental.

La proposition cherche à établir des organes législatifs et exécutifs pour la région autonome. Le Parlement proposé est composé de membres élus et nommés représentant divers groupes sahraouis, tandis que l’Exécutif sera nommé par le monarque marocain.

La proposition du Maroc, pour commencer, viole la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU, qui déclare que « tous les êtres humains naissent libres et égaux ». Elle viole aussi l’article 20 (1) de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui affirme que « tous les peuples ont droit à l’existence. Ils ont le droit inaliénable et sans conteste à l’autodétermination. Ils détermineront librement leur statut politique et poursuivront leur développement économique et social selon la politique librement choisie ».

De plus, le Maroc propose d’être chargé de la sécurité, de la défense et de l’intégrité territoriale du Sahara occidental occupé ; de superviser sa justice et sa monnaie ; de garantir ses droits religieux et sa liberté ; et de décider des symboles nationaux de la région, y compris son drapeau et son hymne national.

La région, quant à elle, superviserait la police locale et les juridictions ; la planification et le développement économiques, y compris l’investissement, le commerce, l’industrie, l’agriculture et le tourisme. Elle gérerait aussi le développement des infrastructures, y compris les transports, les travaux publics, l’eau et l’électricité. Elle s’occuperait en outre des politiques sociales telles que l’éducation, l’emploi, la santé, le bien-être social, la sécurité sociale et les sports ; des affaires culturelles et environnementales ; et de la coopération avec les gouvernements régionaux étrangers.

L’« autonomie sahraouie » magique du Maroc est, pour le moins, offensante pour le sens commun ; elle insulte la logique ; elle nie l’avis consultatif de la CIJ ; viole les déclarations, résolutions et lois de l’ONU ; et contrevient gravement à tous les plans de paix élaborés par l’ONU et l’Union africaine (UA).

La proposition tente aussi de contourner les résolutions de l’ONU et de l’UA, qui cherchent de manière libérale et pacifique à résoudre l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. Le plan, élaboré conjointement par l’ONU et l’UA, signé par le Front Polisario et le Maroc, validé par le Conseil de sécurité en 1990, stipule simplement que le peuple sahraoui devrait voter dans un référendum pour décider s’il veut être indépendant ou devenir partie intégrante du Maroc. Si le Maroc était sincère, pourquoi a-t-il refusé d’accepter l’accord qu’il a signé ?

La proposition du Maroc viole également l’avis consultatif de la CIJ, qui déclare que, entre le Sahara occidental et le Maroc, il n’existe pas de liens juridiques qui « pourraient affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara occidental et notamment du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire. »

Pourquoi le Maroc refuse-t-il de respecter cet avis simple de la CIJ ?

De même, pourquoi le Maroc, qui revendique civilité, libéralité et modernisme, a-t-il refusé de respecter toutes les résolutions de l’UA sur le Sahara occidental, et les décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) ? En 2022, par exemple, la CADHP a jugé que l’occupation du Sahara occidental par le Maroc viole le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et a ordonné aux États africains d’aider à garantir l’indépendance du Sahara occidental.

La proposition d’autonomie du Maroc équivaut en outre à demander au Front Polisario d’abandonner ses objectifs, sa mission et ses buts ; à imposer un fait accompli d’occupation et de colonisation ; et à forcer le peuple sahraoui, à qui les lois internationales accordent le droit à l’autodétermination, d’accepter une autonomie qui est tout à fait non démocratique, antidémocratique, déshumanisante.

De même, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu sept décisions clés sur les accords commerciaux entre l’Union européenne et le Maroc. Toutes reconnaissent que le Sahara occidental est distinct et indépendant du Maroc ; soulignent l’importance du principe d’autodétermination en droit international ; et obligent les pays européens à respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. Pourtant, le Maroc et ses soutiens européens ont refusé d’obéir aux décisions de la CJUE !

Le Maroc, membre de l’ONU et de l’UA, devrait donc respecter et se subordonner totalement aux chartes de l’ONU et de l’UA. Il devrait également adhérer à l’avis de la CIJ, et aux décisions de la CADHP et de la CJUE.

Si le Front Polisario acceptait la proposition du Maroc — et que Dieu nous en préserve — il abandonnerait les glorieuses traditions de résistance du peuple sahraoui et sa riche culture de lutte. Ce serait également équivalent à jeter aux hyènes les gains historiques militaires, politiques, juridiques, diplomatiques et moraux du peuple sahraoui. Ce serait synonyme de suicide national.

Le Front Polisario devrait donc continuer ses luttes, avec plus de vigueur et de rigueur, pour l’indépendance du Sahara occidental dans l’esprit et la lettre de l’article 20 (2) de la CADHP, qui stipule que « les peuples colonisés ou opprimés ont le droit de se libérer des liens de domination par tout moyen reconnu par la communauté internationale. »

Que la proposition du Maroc soit soutenue par les USA, les pays de l’UE — spécialement la France et l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Israël sioniste et d’apartheid, et, bien sûr, certaines de leurs néocolonies à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique — ne lui donne aucune crédibilité, ni ne la rend légitime.

La décolonisation du Sahara occidental n’est pas seulement une question d’histoire, de morale, de politique et de diplomatie. C’est, avant tout, une question de justice. Par conséquent, les êtres humains, en particulier ceux engagés dans une politique émancipatrice, dans le développement et dans la justice, devraient compatir, se solidariser et soutenir le peuple sahraoui de toutes les manières possibles, et par tous les moyens nécessaires, contre l’intransigeance du Maroc.

الصّحرا الغربيّة، آخر مستعمرة فإفريقا، خاصّها الاستقلال، ماشي الحكم الذّاتي. والمقترح دلمغريب يخالف الإعلان العالمي لحقوق الإنسان

كاتبها أحمد أمينو-راماتو يوسف، فـ Premium Times Nigeria ، 25 أكتوبر 2025


أحمد أمينو-راماتو يوسف، كان مدير مساعد فـ الرئاسة النيجيرية، وتقاعد كمدير عام فـ وكالة الأرصاد الجوية النيجيرية

aaramatuyusuf[at]yahoo[dot]com

  ترجمه: تضامن المغرب

تفكيك الاستعمار دالصّحرا ما هو غير مسألة تاريخ ولا سياسة ولا ديبلوماسية، راه قبل كلّ شي مسألة عدل. وذاك علاه الناس، خصوصاً لّي مؤمنين بالحرّية والتّنمية والعدل، لازم يتعاطفو ويتضامنو مع الشّعب الصحراوي، ويساندوه بكافّة الوسايل الممكنة، وبأي طريقة لازمة، ضد تعنّت المغرب.

الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية، لّي الناس يعرفوها باسم الصّحرا الغربية، راهي آخر مستعمرة فإفريقا. إسبانيا سلّمتها فـ أكتوبر 1975 للمغرب ولموريتانيا، باش يرجعو يستعمروها من جديد.

ذا أكتوبر هذا، يكمل خمسين عام من الاحتلال الغير قانوني للي دارو المغرب فالصّحرا. لكن فـ نفس الوقت، راه خمسين عام من صمود الشّعب الصحراوي، لّي ما استسلم، وكافح باش يحرّر بلادو من الاحتلال.

وهو فـ نفس الوقت خمسين عام من خيبة المغرب، ومن فشل سياسي ودبلوماسي، ومن محاولات باش يخضع الصحراويين ويكسر إرادتهم. المغرب دايماً يجي بمقترحات استعمارية سخيفة، تخالف المنطق والعقل، وتضرب فالقوانين الدولية، وتخالف الأخلاق الإنسانية.

ذا الشهر عاد يذكّر كذلك بخمسين عام من ذيك الساعة لّي الأمم المتحدة طلبت من محكمة العدل الدولية رأيها فالوضع القانوني دالصّحرا الغربية. المحكمة قالت بوضوح: كان فـ الماضي شي روابط بين المغرب والصّحرا، لكن ما كانو يخلو الصّحرا جزء من المغرب. يعني، الصّحرا مستقلة ومختلفة. ولهذا، مبدأ تقرير المصير ينطبق عليها كامل.

بعد ذاك، المغرب وموريتانيا دخلو يقسمو الصّحرا بينهم، بعمل إجرامي. موريتانيا فاقت بخطأها وخرجت عام 1979، والمغرب ما زال متمسّك بالاحتلال، بحكم ملكي قديم ورجعي!

المغرب، منين فشل يخلي البوليساريو مصنّفة "منظمة إرهابية"، جا اليوم يقدّم ما يسمّيه "مقترح الحكم الذاتي". وقدّمه فـ أبريل 2006 لمجلس الأمن. فالمقترح سما الأراضي المحتلة "المنطقة الصحراوية ذات الحكم الذاتي". ويقترح اقتسام السلطة بين المغرب والصّحرا.

يقترح برلمان فيه ناس منتخبين ومعيّنين من الصحراويين، لكن الحكومة تتعيّن من طرف الملك المغربي.
ذا المقترح يخالف الإعلان العالمي لحقوق الإنسان لّي يقول "الناس كلّهم مولودين أحرار ومتساويين"، ويخالف المادة 20 من الميثاق الإفريقي لحقوق الإنسان والشعوب لّي تقول "كلّ الشعوب عندها حق الوجود، وحق تقرير المصير بلا منازع".

وزيد على ذاك، المغرب باغي يبقى هو لّي يشرف على الأمن والدفاع والقضاء والعملة والدين والعلم والنشيد.
أما المنطقة الصحراوية، تعطيها مهام محلية: البوليس، والاقتصاد، والزراعة، والسياحة، والتعليم، والصحة، والرياضة... يعني يعطيها شغل بلا سيادة.

ذا المقترح فحد ذاتو إهانة للعقل، يخالف رأي محكمة العدل، ويضرب فقرارات الأمم المتحدة والاتحاد الإفريقي.

والخطة ديال ONU و UA فـ 1990، لّي وقّع عليها المغرب والبوليساريو، كانت واضحة: استفتاء. الشعب يصوّت: يا إمّا الاستقلال يا إمّا الانضمام للمغرب. لكن المغرب رفض ينفّذ الاتفاق.

محكمة العدل قالت ما كاين حتى رابط قانوني بين المغرب والصّحرا، ومع ذلك المغرب ما احترمش هالكلام. والمغرب، لّي يقول عن راسو "حديث"، ما احترمش لا قرارات الاتحاد الإفريقي، لا حكم المحكمة الإفريقية لحقوق الإنسان والشعوب، لّي قالت فـ 2022 إن الاحتلال المغربي خرق حق الصحراويين فـ تقرير المصير، ودعت الدول الإفريقية تساعدهم يحرّرو بلادهم.

ذا المقترح المغربي، راه يطلب من البوليساريو يتخلى عن أهدافه ومهمّتو، ويقبل بالاحتلال كأمر واقع، ويجبر الشعب الصحراوي يقبل حكم ذاتي ظالم ومهين.

المحكمة الأوروبية كذلك حكمت سبع مرّات ضد اتفاقات الاتحاد الأوروبي مع المغرب، وقالت بوضوح إن الصّحرا ما هي المغرب، وإن للشعب الصحراوي حق تقرير المصير. لكن المغرب وحلفاه الأوروبيين ما احترمو الأحكام.

والمغرب، كعضو فالأمم المتحدة والاتحاد الإفريقي، لازم يحترم مواثيقهم، ويلتزم برأي المحكمة الدولية، وبقرارات المحاكم الإفريقية والأوروبية.

إذا قبلت البوليساريو المقترح المغربي – ونسأل الله ما يكون – راه تتخلى عن كفاح الشعب الصحراوي وتاريخه المشرف، وتبيع مكاسبه السياسية والعسكرية والدبلوماسية بأبخس ثمن. وذاك بمثابة انتحار وطني.

لازم البوليساريو تواصل نضالها بقوة أكبر، على نهج المادة 20 (2) من الميثاق الإفريقي، لّي تقول إن "الشعوب المستعمَرة أو المقهورة عندها الحق تفكّ رقبتها من السيطرة بأي وسيلة يعترف بها المجتمع الدولي."

ودعم أمريكا، وفرنسا، وإسبانيا، وبريطانيا، وإسرائيل، وبعض مستعمراتهم القديمة والجديدة، ما يعطي المقترح المغربي لا شرعية ولا مصداقية.

تَفكيك استعمار الصّحرا الغربية ما هو إلا قضية عدل. وعلينا كاملين نوقفو مع الشعب الصحراوي بكلّ وسيلة ضد ظلم الاحتلال.


ara el-Gharbiyya, aakher mstaʿmra f Ifrîqya, khas-ha l-istiqlal, ma-shi el-okm e-dhâti. U l-moqtarah dyal el-Mghrib ykhallef el-iʿlân el-ʿâlamî uquq el-insân
katbah Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf, Premium Times, 25 Oktobr 2025

Ahmed Aminu-Ramatu Yusuf, kân mûʿâwin dyal el-riyâsa f Nîjîrya, w taqâʿad k-mudîr ʿâmm f el-wikâla el-wataniyya el-meteorolojiya (NiMet).

 Tafkik el-istiʿmâr dyal e-ara mâ hu bâsh masʾalat târîkh wla siyâsa wla diplomâsiya, hiyya qbl kull shî masʾalat ʿadl. W men hâd es-sbab, el-nâs, khâṣṣatan el-li muʾminîn bel-urriya u el-tanmîya u el-ʿadl, lâzem ytaʿâfû w ytsândû mʿa esh-shaʿb e-arâwi, w ysândûh b-kâffat el-wasâʾil el-momkina, u bi ay wasîla lâzma, dd ʿala taʿannut el-Mghrib.

El-Jumhûriya el-ʿArabiyya e-arâwiyya ed-Dîmocrâiyya, el-maʿrûfa b-ara el-Gharbiyya, hiyya aakher mstaʿmra f Ifrîqya. Sbânyâ sallmat-ha f Oktobr 1975 l-Mghrib u l-Mûritâniya, ʿashân yʿawdû ystʿmruhâ.

Hâd Oktobr yʿni khamsîn ʿâm ʿala l-itilâl ghîr qânûnî lî dârh el-Mghrib f e-ara. Bsah f nfs el-waqt, yʿni khamsîn ʿâm mn mûd esh-shaʿb e-arâwi lî mâ-staslam, u kâfa ʿashân istiqlâl blad-hum.

U b nfs el-maʿna, hâd el-muddah yʿni khamsîn ʿâm mn khaybat el-Mghrib, mn fshâl siyâsî u diplomâsî, u mn muâwâlât ykhalli esh-shaʿb e-arâwi ykhdaʿ w ytskatt. El-Mghrib dayman yji b-moqtarahât istʿimâriyya, mâ ʿand-hum la ʿaql wla maniq, ykhallfu el-qawânîn ed-dawliyya, u yʿâru el-akhlâq el-insâniyya.

El-ômam el-muttaida labt mn Makamat el-ʿAdl ed-Dawliyya raʾy-ha f e-ara. El-makama qâlt: kaynîn ʿalâqât qadîma beyn el-Mghrib u e-ara, bs mâ tkhalî-humsh shî wada. e-ara mustaqilla w mokhtalfa. W qâʿidat taqrir el-maîr tatabaq ʿli-hâ kaml.

Baʿd hâd el-raʾy, el-Mghrib u l-Mûritâniya dalû yqsmu e-ara barîqa ijarâmiyya. Mûritâniya fâqat b-ghalta-hâ w khrajat 1979, bs el-Mghrib bâqi mʿtâem bel-itilâl, fî mulkiyya rjʿiyya qadîma.

El-Mghrib, mnîn fshl yʿaddi el-Bûlisâryu ttanaff «tanzîm irhâbî», jâ yqaddem ma yʿayî-lu «moqtarah el-okm edh-dhâti». Qaddmuh f Abrîl 2006 l-Majlis el-Amn. W smmâ el-arâi el-matûla «el-minaqa e-arâwiyya dhât el-okm edh-dhâti».

Kayqtarah barlamân fih nâs mntakhbîn w muʿayyanîn, w ukûma yʿayyin-hâ el-malik el-Mghribî.

Hâd el-moqtarah ykhallef el-iʿlân el-ʿâlamî li uquq el-insân: «en-nâs kull-hum mzâdîn orrîn u mtsâwîn». U ykhallef el-mâdda 20 mn el-Mîthâq el-Ifrîqî li uquq el-insân u esh-shuʿûb lî tqûl: «kull shaʿb ʿind-h aqq el-wujûd u taqrir el-maîr».

W mâzâl el-Mghrib bây g ykhalli b-ydu el-amn, ed-difâʿ, el-qadhâʾ, el-ʿomla, ed-dîn, el-ʿalm, u nashîd el-watani.
U ykhal
î l-minaqa tʿâjil b-omûr el-bolîs, el-tanmîya, et-tâʿlîm, e-iḥḥa, esh-shughul, es-siyâa... b-llah yʿni mîn ʿand-hum siyâda? mâ kaynash.

Hâd el-moqtarah sîba ʿla el-ʿaql. yʿâksi el-maniq, ykhallef el-makama ed-dawliyya, w yrub f qarârât el-ômam el-muttaida u el-ittiâd el-ifrîqî.

El-makha li 1990, lî waqqʿu ʿlih el-Mghrib u el-Bûlisâryu, kân wâi: istiftaʾ. esh-shaʿb ysawwet: istiqlâl aw inkimâsh f el-Mghrib. Bs el-Mghrib mâ bghâ yʿtarf b-ddok el-ittifâq.

Makamat el-ʿAdl qâlt mâ kayn attâ ʿalâqa qânûniyya bayn e-ara w el-Mghrib, u mâʿdhâk el-Mghrib mâ bghâ ytarm.

F 2022, el-makama el-ifrîqiyya qâlt el-itilâl el-Mghribî ykhallef aqq esh-shaʿb e-arâwi f taqrir el-maîr, w ʿâat amr l-dowal el-ifrîqiyya tʿâwn el-itiqlâl dyal e-ara.

El-moqtarah el-Mghribî bghâ el-Bûlisâryu ytrakk el-ahdâf u yqbal el-waqiʿ el-mor. Yjbar esh-shaʿb e-arâwi yqbal okm dhâti mâ fî-h urriya w mâ fî-h karâma.

El-Makama el-Orôbiyya ʿtat sabʿ akâm d-dîna, kull-hum qâlu e-ara mâ-hysh el-Mghrib, w li-shaʿb-ha aqq el-taqrir. Bs el-Mghrib w lâfâʾ-h mâ tbʿûh-sh.

El-Mghrib, kayn f el-ômam el-muttaida w el-ittiâd el-ifrîqî, lâzem ytarm el-mîthâqât, w ytbʿ el-makama, w yqbal el-akâm.

W law el-Bûlisâryu qbal el-moqtarah el-Mghribî — Allâh lâ yqaddar — ykûn râ mâshi ʿala rîq esh-shaʿb e-arâwi, u yrami makâsib-hum es-siyâsiyya w el-ʿaskariyya w el-qânûniyya f yedd el-iyân. w hâd yʿni intiâr watani.

El-Bûlisâryu lâzem yʿâwd el-nidâl b-quwwa w bi ʿazma, ʿala rū el-mâdda 20 (2) mn el-Mîthâq el-Ifrîqî, lî tqûl: «esh-shuʿûb el-mustaʿmara ʿind-hâ aqq tarrar bi ayy wasîla muʿtaraf bihâ dawliyyan».

W daʿm Amrîka, u Fransa, u Sbânyâ, u Britâniya, u Isrâʾîl, mâ yʿî el-moqtarah dyal el-Mghrib la sharʿiyya w la madâqiyya.

Tafkik el-istiʿmâr dyal e-ara mâ-hu ghayr qadiyat ʿadl. W lâzem ʿlînâ kull-nâ nôqfû mʿa esh-shaʿb e-arâwi dd ulm el-itilâl.