Cinq élus issus de l’USFP, du PAM et du Parti de l’Istiqlal ont présenté mercredi une démission collective adressée à Farid Chourak, fraîchement nommé par le roi Mohammed VI en tant que gouverneur de la province d'Al Hoceima. Une décision qu'ils justifient par l’intervention musclée des forces de l’ordre le jour de l’Aïd.
Nouveau rebondissement après les violences qui ont éclaté lundi à Al Hoceima
et sa région.
Cinq présidents de communes du Rif ont présenté hier une
démission collective au gouverneur de la province, en guise de protestation
contre l’intervention musclée des forces de l’ordre lors des affrontements
ayant opposé manifestants et policiers.
Il s’agit d’El Makki Hannoudi, président USFP de la commune rurale de Louta
et de Rochdi Ziyani, président de Bni Hadifa, du Parti de l’Istiqlal. Les
PAMistes Abid Aknibess de la commune de Rouadi, Abdelhamid Khammari (cercle de
Bni Ouriaghel) et Omar Noureddine (Imrabten) figurent aussi parmi les
signataires, selon le document adressé à Farid Chourak, fraîchement nommé par
le roi Mohammed VI en tant que gouverneur de la province d’Al Hoceima.
Dans leur lettre, les désormais cinq ex-présidents de communes expliquent
que leur démission collective intervient suite à la «situation et la crise de
la région, après que les autorités locales ont rompu tout dialogue et
consultation, et en guise de protestation contre l'usage répété et les abus continus
et excessifs de la force, et l’approche sécuritaire pure et dure face aux
demandes et revendications de la population».
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