19 juin 2017
Incarcérés à plusieurs centaines
de kilomètres de leur lieu de résidence, les personnes arrêtées lors des
manifestations à Al Hoceima, subiraient des humiliations de la part de
l’administration pénitentiaire.
C’est ce qu’affirme un proche d’un détenu dans une
déclaration à l’AFP. Ce dernier soutient que les gardiens
pénitentiaires empêchent les détenus originaires d’Al Hoceima et
d’Imzouren de parler rifain avec leur visiteurs.
Les doléances des détenus et des familles de détenus sont nombreuses
comme le montre une lettre qui vient d’être adressée au Conseil
national des droits de l’homme (CNDH).
Dans ce cri de détresse, elle se plaignent des conditions de
détention de leurs proches et les difficultés qu’elles rencontrent
lorsqu’elles leur rendent visite. Parmi les difficultés rencontrées, le
temps des visites qui ne dureraient qu’une dizaine de minutes par
famille. De plus, elles affirment que plusieurs d’entre eux ont entamé
une grève de faim pour protester contre leurs conditions de détention.
Pour atténuer les souffrances, elles demandent au CNDH d’agir auprès
de l’administration pénitentiaire afin de prolonger la durée des visites
et d’améliorer les conditions de détentions des personnes détenues.
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ledesk.ma
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