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Trafic de bébés : un réseau criminel sous enquête
Les autorités européennes enquêtent sur des réseaux criminels exploitant des Marocaines pour la location d’utérus et la vente d’enfants. Deux suspects ont été arrêtés en Espagne, et des cliniques clandestines sont surveillées. Ces réseaux ciblent des femmes vulnérables, organisent des accouchements secrets et vendent les nouveau-nés sous fausses identités. Profitant de failles légales, ils transfèrent des femmes en Espagne pour des fécondations, utilisant des cryptomonnaies et des techniques avancées pour échapper à la surveillance.
Le
vice-président du Parlement européen, Fabio Massimo Castaldo, a affirmé
que le Parlement européen s’érigera contre toute décision contraire à
la légalité internationale qui autoriserait les pays de l’UE à exploiter
les ressources du Sahara Occidental, toujours sous occupation
marocaine, appelant les gouvernements européens au respect de la
décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) déclarant
l’accord de pêche UE-Maroc non applicable au territoire du Sahara
Occidental et ses eaux adjacentes.
La déclaration de Fabio Massimo Castaldo intervenait en marge de sa
participation vendredi à une conférence sous le thème «Le Sahara
Occidental : de l’occupation à la spoliation des ressources naturelles»
animée à Milan dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui en
présence de personnalités éminentes, dont la militante du Mouvement 5
étoiles, Sara Giampietro, chargée de la surveillance des ressources
naturelles dans le monde, et le coordinateur de l’Observatoire pour la
protection des ressources naturelles du Sahara Occidental, Erik Hagen.
Le vice-président du Parlement européen a mis l’accent sur
l’importance «d’empêcher l’exploitation de toutes les ressources du
peuple sahraoui du fait que le territoire du Sahara Occidental n’a pas
encore fait l’objet de décolonisation».
Il a ajouté dans ce sens que le Parlement européen déploiera tous les
efforts possibles pour éviter la promulgation d’une décision contraire à
la légalité internationale qui permettrait aux pays de l’UE, notamment
les groupes conduits par la France et l’Espagne, d’exploiter les
richesses d’un territoire encore sous occupation marocaine.
«Toute décision permettant la promulgation d’une loi inique ne passera pas au Parlement européen», a-t-il martelé.
«Si cela venait à se produire, ça sera un grave précédent qui portera
atteinte aux valeurs européennes, à la démocratie et à la liberté dans
le monde», a-t-il ajouté.
Pour sa part, l’ancien représentant spécial du SG de l’ONU pour le
Sahara Occidental, Francisco Bastagli, a souligné dans son intervention
que le Maroc avait entravé par son intransigeance l’application de la
légalité internationale au Sahara Occidental depuis la signature du
cessez-le-feu.
Pour rappel, la CJUE avait déclaré en février dernier l’accord de
pêche UE-Maroc non applicable au Sahara Occidental et ses eaux
adjacentes.
La CJUE a rendu en décembre 2016 une décision selon laquelle les
accords d’association et de libéralisation UE-Maroc ne sont pas
applicables au Sahara Occidental, soulignant le statut «séparé» et
«distinct» de ce territoire classé depuis 1963 sur la liste des
territoires non autonomes de l’ONU.
R. I.
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