28/5/2018
Le vice-président du Parlement européen a mis l’accent sur l’importance «d’empêcher l’exploitation de toutes les ressources du peuple sahraoui du fait que le territoire du Sahara Occidental n’a pas encore fait l’objet de décolonisation».
Il a ajouté dans ce sens que le Parlement européen déploiera tous les efforts possibles pour éviter la promulgation d’une décision contraire à la légalité internationale qui permettrait aux pays de l’UE, notamment les groupes conduits par la France et l’Espagne, d’exploiter les richesses d’un territoire encore sous occupation marocaine.
«Toute décision permettant la promulgation d’une loi inique ne passera pas au Parlement européen», a-t-il martelé.
«Si cela venait à se produire, ça sera un grave précédent qui portera atteinte aux valeurs européennes, à la démocratie et à la liberté dans le monde», a-t-il ajouté.
Pour sa part, l’ancien représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Francisco Bastagli, a souligné dans son intervention que le Maroc avait entravé par son intransigeance l’application de la légalité internationale au Sahara Occidental depuis la signature du cessez-le-feu.
Pour rappel, la CJUE avait déclaré en février dernier l’accord de pêche UE-Maroc non applicable au Sahara Occidental et ses eaux adjacentes.
La CJUE a rendu en décembre 2016 une décision selon laquelle les accords d’association et de libéralisation UE-Maroc ne sont pas applicables au Sahara Occidental, soulignant le statut «séparé» et «distinct» de ce territoire classé depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU.
R. I.
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