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Télégrammes

Pour combler le déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, en particulier dans les zones rurales, le Maroc mise sur le recrutement de médecins étrangers et l’augmentation des effectifs nationaux. Un budget de 3 MMDH est mobilisé pour renforcer la formation et moderniser les infrastructures. Objectif : atteindre 45 professionnels de santé pour 10.000 citoyens d’ici à 2030. Le ministre de la Santé alerte sur la faible attractivité du secteur public et la forte concurrence internationale. En réponse, des mesures stratégiques sont engagées pour élargir la couverture sanitaire et renforcer l’offre publique de soins. Actuellement, il y a environ 28.000 médecins au Maroc, la moitié d’entre eux travaillant dans le secteur public et l’autre moitié dans le secteur privé; Plus de 14.000 médecins exercent leur profession à l’étranger (dont 7000 en France), alors que le besoin en professionnels de la santé devient de plus en plus pressant, atteignant un déficit de 34.000 médecins.

vendredi 8 juin 2018

Rythme effréné des graves violations perpétrées par l’Etat marocain contre des civils sahraouis



Droits de l’homme-Sahara Occidental: dégradation de la situation due aux violations Marocaines
EL-AYOUN OCCUPEE- La situation des droits de l’Homme ne cesse de se dégrader au quotidien au Sahara Occidental, en raison des violations des droits des citoyens Sahraouis par l’Etat marocain, notamment le droit à l’autodétermination, à la manifestation pacifique et à la liberté d’opinion et d’expression, a affirmé une commission Sahraouie.
Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental pour la période comprise entre le 1 mai 2017 et le 30 avril 2018, la commission de défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a mis en garde contre “le rythme effréné des graves violations perpétrées par l’Etat marocain contre des civils sahraouis”.
La commission a évoqué les grandes difficultés rencontrées pour l’élaboration de son rapport, notamment en raison des “restrictions  imposées aux militants des droits de l’homme et aux journalistes, empêchés de tout déplacement et constamment sous contrôle et soumis à la fouille”.
Le rapport cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS) cite les cas de “violations marocaines des droits des Sahraouis, la répression intensive et la grave détérioration de la situation humanitaire, des manœuvres visant à endiguer les manifestations pacifiques organisées par des organisations des droits de l’Homme au Sahara Occidental”.
La commission a relevé également plusieurs cas de torture contre des citoyens sahraouis durant la période allant du 1 mai 2017 au 30 avril 2018, notamment les agressions physiques et verbales, le recours abusif à la force, la répression des manifestations, l’arrestation des journalistes et la séquestration des détenus sahraouis dans les geôles marocaines (Salé, Taroudant, El Arjat…).
Le rapport évoque par ailleurs les procès sommaires et iniques organisés à l’encontre de Sahraouis, notamment le groupe de Gdeim Izik, et l’interdiction aux observateurs internationaux et aux familles des détenus d’assister aux audiences”.
Aps

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