21/9/2018
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Depuis près d’un an et demi, ils
sont plusieurs dizaines de jeunes mineurs marocains à errer dans les
rues de Paris, notamment dans le XVIIIe arrondissement, refusant toute
aide, qu’elle vienne des associations, des autorités et même en
provenance du Maroc.
Interrogée par le journal Le Parisien, Touraya
Jaidi Bouabid, présidente de l’association marocaine d’aide aux enfants
en situation précaire (Amesip) estime que l’avenir de ces jeunes est au
Maroc et nulle part ailleurs. « il faut d’abord les apprivoiser, avec
des éducateurs et des activités permanentes pour les occuper et limiter
leur toxicomanie », mais il faut aussi les convaincre que plutôt que de
rallier l’Espagne et la France, « leur avenir est au Maroc ».
Pour la militante associative, « la plupart sont passés par l’Espagne et viennent de quartiers populaires du Maroc ». Ils viennent de Tanger ou de Fès et parfois même de la même rue. « C’est une des raisons pour lesquelles ils refusent les foyers et cela explique aussi les rixes entre eux. Cette même origine est leur seul repère ».
« Aujourd’hui, ils sont sur les réseaux sociaux et, depuis la France, motivent leurs copains au Maroc pour qu’ils les rejoignent », déplore-t-elle encore conseillant de tout faire pour « retisser ces liens sans lesquels on ne peut vivre, et leur inventer un futur par l’éducation. »
Pour la militante associative, « la plupart sont passés par l’Espagne et viennent de quartiers populaires du Maroc ». Ils viennent de Tanger ou de Fès et parfois même de la même rue. « C’est une des raisons pour lesquelles ils refusent les foyers et cela explique aussi les rixes entre eux. Cette même origine est leur seul repère ».
« Aujourd’hui, ils sont sur les réseaux sociaux et, depuis la France, motivent leurs copains au Maroc pour qu’ils les rejoignent », déplore-t-elle encore conseillant de tout faire pour « retisser ces liens sans lesquels on ne peut vivre, et leur inventer un futur par l’éducation. »
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