Politique Publié Le 23/04/2019
Condamné à
cinq ans de prison ferme parmi les militants du Hirak du Rif ayant comparu
devant le tribunal de Casablanca, le journaliste Rabii Ablaq mène une grève de
la faim depuis plus d’un mois, tandis que son état de santé ne cesse de se
détériorer. Ce mardi, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a
interpelé le chef du gouvernement à ce sujet, alertant dans une lettre parvenue
à Yabiladi que le détenu transféré à la prison de Tanger2 est en danger de
mort.
Le président
de l’AMDH, Ahmed El Haij, s’adresse ainsi à Saâdeddine El Othmani, mais
également au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et à
Salah Tamek, délégué général de l’administration pénitentiaire. Il les appelle
à «assumer [leurs] responsabilités» et à intervenir «de toute urgence auprès
des départements concernés afin d’accélérer un transfert à l’hôpital afin de
garantir le droit à la vie, protégé par la Constitution dans son article 20».
Rabii Ablaq
souffrait déjà de problèmes de santé depuis l’année dernière, des suites des grèves de
la faim répétées à travers lesquelles il conteste ses conditions de détention
et sa condamnation. Aujourd’hui, il n’est pas le seul à observer cette
protestation, puisque les détenus ayant comparu au tribunal de Casablanca ont
repris leur grève de la faim après leur transfert dans différentes prisons du nord
du Maroc. Journaliste détenu avec Rabii Ablaq à Tanger2, Mohamed El Asrihi vit
également les conséquences de ces grèves, son état de santé préoccupant ses proches.
La rédaction
Journaliste Yabiladi.com
Politique
Publié
Hirak : En grève de la faim, Rabii Ablaq serait en danger de mort
Temps de lecture: 1'
Le journaliste Rabii Ablaq n’en est pas à sa première grève de la faim / Ph. DR.
Condamné à cinq ans de prison ferme parmi les militants du Hirak du
Rif ayant comparu devant le tribunal de Casablanca, le journaliste Rabii
Ablaq mène une grève de la faim depuis plus d’un mois, tandis que son
état de santé ne cesse de se détériorer. Ce mardi, l’Association
marocaine des droits humains (AMDH) a interpelé le chef du gouvernement à
ce sujet, alertant dans une lettre parvenue à Yabiladi que le détenu
transféré à la prison de Tanger2 est en danger de mort.
Le président de l’AMDH, Ahmed El Haij, s’adresse ainsi à Saâdeddine El Othmani, mais également au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et à Salah Tamek, délégué général de l’administration pénitentiaire. Il les appelle à «assumer [leurs] responsabilités» et à intervenir «de toute urgence auprès des départements concernés afin d’accélérer un transfert à l’hôpital afin de garantir le droit à la vie, protégé par la Constitution dans son article 20».
Rabii Ablaq souffrait déjà de problèmes de santé depuis l’année dernière, des suites des grèves de la faim répétées à travers lesquelles il conteste ses conditions de détention et sa condamnation. Aujourd’hui, il n’est pas le seul à observer cette protestation, puisque les détenus ayant comparu au tribunal de Casablanca ont repris leur grève de la faim après leur transfert dans différentes prisons du nord du Maroc. Journaliste détenu avec Rabii Ablaq à Tanger2, Mohamed El Asrihi vit également les conséquences de ces grèves, son état de santé préoccupant ses proches.
Le président de l’AMDH, Ahmed El Haij, s’adresse ainsi à Saâdeddine El Othmani, mais également au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et à Salah Tamek, délégué général de l’administration pénitentiaire. Il les appelle à «assumer [leurs] responsabilités» et à intervenir «de toute urgence auprès des départements concernés afin d’accélérer un transfert à l’hôpital afin de garantir le droit à la vie, protégé par la Constitution dans son article 20».
Rabii Ablaq souffrait déjà de problèmes de santé depuis l’année dernière, des suites des grèves de la faim répétées à travers lesquelles il conteste ses conditions de détention et sa condamnation. Aujourd’hui, il n’est pas le seul à observer cette protestation, puisque les détenus ayant comparu au tribunal de Casablanca ont repris leur grève de la faim après leur transfert dans différentes prisons du nord du Maroc. Journaliste détenu avec Rabii Ablaq à Tanger2, Mohamed El Asrihi vit également les conséquences de ces grèves, son état de santé préoccupant ses proches.
...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/77437/hirak-greve-faim-rabii-ablaq.html?fbclid=IwAR3We8oRgOF2IzBMyP5LXPUCUiE1wE8z_oMa2k9u5nG74_XIk9LhZcN-_ws
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Hirak : En grève de la faim, Rabii Ablaq serait en danger de mort
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Le journaliste Rabii Ablaq n’en est pas à sa première grève de la faim / Ph. DR.
Condamné à cinq ans de prison ferme parmi les militants du Hirak du
Rif ayant comparu devant le tribunal de Casablanca, le journaliste Rabii
Ablaq mène une grève de la faim depuis plus d’un mois, tandis que son
état de santé ne cesse de se détériorer. Ce mardi, l’Association
marocaine des droits humains (AMDH) a interpelé le chef du gouvernement à
ce sujet, alertant dans une lettre parvenue à Yabiladi que le détenu
transféré à la prison de Tanger2 est en danger de mort.
Le président de l’AMDH, Ahmed El Haij, s’adresse ainsi à Saâdeddine El Othmani, mais également au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et à Salah Tamek, délégué général de l’administration pénitentiaire. Il les appelle à «assumer [leurs] responsabilités» et à intervenir «de toute urgence auprès des départements concernés afin d’accélérer un transfert à l’hôpital afin de garantir le droit à la vie, protégé par la Constitution dans son article 20».
Rabii Ablaq souffrait déjà de problèmes de santé depuis l’année dernière, des suites des grèves de la faim répétées à travers lesquelles il conteste ses conditions de détention et sa condamnation. Aujourd’hui, il n’est pas le seul à observer cette protestation, puisque les détenus ayant comparu au tribunal de Casablanca ont repris leur grève de la faim après leur transfert dans différentes prisons du nord du Maroc. Journaliste détenu avec Rabii Ablaq à Tanger2, Mohamed El Asrihi vit également les conséquences de ces grèves, son état de santé préoccupant ses proches.
Le président de l’AMDH, Ahmed El Haij, s’adresse ainsi à Saâdeddine El Othmani, mais également au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et à Salah Tamek, délégué général de l’administration pénitentiaire. Il les appelle à «assumer [leurs] responsabilités» et à intervenir «de toute urgence auprès des départements concernés afin d’accélérer un transfert à l’hôpital afin de garantir le droit à la vie, protégé par la Constitution dans son article 20».
Rabii Ablaq souffrait déjà de problèmes de santé depuis l’année dernière, des suites des grèves de la faim répétées à travers lesquelles il conteste ses conditions de détention et sa condamnation. Aujourd’hui, il n’est pas le seul à observer cette protestation, puisque les détenus ayant comparu au tribunal de Casablanca ont repris leur grève de la faim après leur transfert dans différentes prisons du nord du Maroc. Journaliste détenu avec Rabii Ablaq à Tanger2, Mohamed El Asrihi vit également les conséquences de ces grèves, son état de santé préoccupant ses proches.
...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/77437/hirak-greve-faim-rabii-ablaq.html?fbclid=IwAR3We8oRgOF2IzBMyP5LXPUCUiE1wE8z_oMa2k9u5nG74_XIk9LhZcN-_ws
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