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samedi 20 juillet 2019

Sahara Occidental : des manifestants écrasés par les voitures de la police du Maroc






Depuis les événements de Jerada*, au Maroc s’est ajouté une nouvelle "exception" : écraser les citoyens avec les voitures de police.
Ainsi, les pratiques de torture font des « progrès » et « évoluent » selon le changement de la situation.  
Il y avait déjà une pratique de torture très aimée par les bourreaux des forces de police qui définit les grandes lignes de la mentalité de la hogra qui habite dans l’esprit de chaque marocain. Cette pratique est l’introduction d’une bouteille dans l’anus de la victime.
Acculé de plus en plus par la question des droits de l’homme, le Makhzen tente d’éviter l’arrestation des manifestants en « enrichissant » les méthodes de la répression. C’est ainsi que depuis les événements de Jerada, la police écrase les manifestants avec ses voitures. Une pratique barbare qui rappelle la nature du régime marocain et qui rappelle celle de l’État Islamique. Le Maroc est le seul pays au monde qui écrase les citoyens avec les fourgons de la police et des forces auxiliaires. Il s’agit d’un cas de terrorisme d’État sponsorisé par le soutien inconditionnel de la France et des Etats-Unis.
Hier, à l’occasion de la victoire de la sélection algérienne dans la coupe africaine des nations, des centaines de manifestants sahraouis sont sortis pour exprimer leur joie. Une voiture des forces de sécurité marocaines a écrasé un groupe de jeunes dans les rues d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.
La jeune Sabah Othman est décédée dans cette opération de terreur policière. Lorsqu’elle a quitté ce monde, elle n’arrêtait pas de crier « J’ai mal, j’ai mal ». Ce n’est certainement pas de la part des marocains qu’elle aura une lueur de pitié.
La violence du régime marocain exprime l’aboi dans lequel se trouve le Makhzen face à la décision des Sahraouis de combattre l’occupation à tous prix et par tous les moyens. Leur courage rend les marocains hystériques. Cela n’empêchera pas la victoire contre l’occupation et l’injustice.
Sabah est morte. Elle fait partie d’une longue liste de militants qui ont donné leur vie pour libérer ce pays de ce mal qui le ronge depuis plus de 43 ans.
La cruauté et sauvagerie marocaines s’est heurtée à la détermination de tout un peuple. Désespérés, les Marocains sortent de leur intérieur le plus vilain des sentiments qu’ils savent cultiver si bien et qui reflète la nature d’un régime et d’une société bâtie sur l’injustice, le crime et l’humiliation.

* Le 14 mars 2018, à Jerada, 5 véhicules ont foncé sur  une manifestation, faisant de nombreux blessés, dont un garçon de 14 ans qui a perdu l'usage de ses jambes.[ndlr]

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