6 /10/ 2019
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio
Guterres, a appelé, dans un nouveau rapport sur le Sahara occidental, à
préserver la dynamique insufflée par son ancien envoyé personnel, Horst
Kohler, lors des discussions de Genève, affirmant qu’une solution au
conflit était
«possible».
«possible».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé, dans un
nouveau rapport sur le Sahara occidental, à préserver la dynamique
insufflée par son ancien envoyé personnel, Horst Kohler, lors des
discussions de Genève, affirmant qu’une solution au conflit était
«possible». «Je reste convaincu qu’une solution à la question du Sahara
occidental est possible», a-t-il ajouté, soulignant que «la recherche
d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui
permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental nécessite,
toutefois, une volonté politique forte de la part des parties et de la
communauté internationale». Guterres a encouragé les deux parties au
conflit, le Front Polisario et le Maroc, à s’engager «de bonne foi et
sans préconditions» dans le processus politique dès qu’un nouvel envoyé
personnel sera désigné. À ce propos, il a précisé que son ancien envoyé
personnel avait annoncé son intention d’organiser une troisième table
ronde après les deux réunions tenues à Genève lorsqu’il y aura des
signes de progrès réels sur le fond et aussi sur un processus politique
sans préconditions. Kohler, qui s’est retiré en mai de son rôle
d’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, après vingt mois
d’intenses médiation, a voulu observer une halte avant de lancer un
troisième round de discussions. L’ancien envoyé personnel, qui était
insatisfait du rythme imposé par certains membres permanents du Conseil
de sécurité, avait souhaité prendre le temps qu’il faut pour s’assurer
que tout le monde est à bord et rame dans la même direction. En matière
des droits de l’homme, le SG de l’ONU a souligné la persistance des
violations à l’encontre des Sahraouis des territoires occupés et le
maintien du blocus médiatique imposé à ce territoire non autonome.
Guteress a indiqué que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits
de l’homme demeure préoccupé par la persistance des restrictions aux
libertés d’expression, d’association et de réunion, ainsi que par les
informations sur les tortures et mauvais traitements infligés aux
prisonniers sahraouis, notamment le groupe des détenus de Gdeim Izik.
Durant la période couverte par le rapport, le Haut-Commissariat a
continué à recevoir des informations faisant état de harcèlement et
d’arrestations arbitraires de journalistes, d’avocats, de blogueurs dans
les territoires sahraouis occupés. Soulignant l’importance de la
Minurso en tant que principale source d’informations impartiales sur le
Sahara occidental, Guterres a recommandé au Conseil de sécurité de
proroger le mandat de la mission onusienne, mais sans proposer une durée
pour ce renouvellement.
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