Grenade
(Andalousie), 17 juin 2020 (SPS) Le conseil municipal de Pinar,
municipalité de Grenade (Espagne), a annoncé l'annulation du jumelage
avec la ville marocaine de Tétouan et décidé d'annuler aussi toutes les
conventions et accords avec cette ville, pour dénoncer les "violations
fréquentes des droits de l'Homme" du Royaume marocain dans les zones
occupées du Sahara occidental et au Maroc.
La décision approuvée en séance plénière du conseil municipal de Pinar, vendredi dernier, répond aux "violations fréquentes des droits de l'Homme du royaume dans les zones occupées du Sahara occidental et au Maroc", a indiqué un communiqué du conseil municipal de Pinar.
Après avoir rappelé qu’un maire médiéval de Pinar, Sidi Al Mandari, qui, en 1484, refondit la ville de Tétouan, et souligné que "ces liens historiques étaient à la base du jumelage signé en 1998", le Conseil a annoncé qu'"après avoir confirmé que les attentes de nouveaux airs pour le pays africain, en particulier dans tout ce qui concerne la question sahraouie et le respect des droits de l'Homme dans le pays, ont disparu, mettant fin à un jumelage très porteur d'espoir et basé sur une collaboration transfrontalière Espagne-Maroc".
Pour consolider sa décision, la ville de Grenade précise qu'"au Sahara occidental, les droits à la liberté d'expression, d'association, de manifestation et de communication sont violés, et les autorités judiciaires de la région sont biaisées par la pression pour protéger le domaine".
Le conseil municipal de Pinar cite également les "nombreux rapports mettant en garde contre la situation année après année par diverses organisations internationales et nationales telles que Human Rights Watch, Amnesty International, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme ou l'Association marocaine des droits de l'Homme".
"Toutes ces raisons ont conduit la mairie de Pinar à rompre unilatéralement le jumelage avec la ville marocaine de Tétouan. Cette semaine, la mesure sera officiellement communiquée au Royaume du Maroc et à la plus haute autorité de la ville marocaine, et tous les accords bilatéraux à ce jour ne seront plus en vigueur", précise le communiqué.
La décision du conseil municipal de Pinar souligne aussi le manque d'engagement du Maroc à défendre les droits de l'Homme et à respecter la légalité internationale.(SPS)
La décision approuvée en séance plénière du conseil municipal de Pinar, vendredi dernier, répond aux "violations fréquentes des droits de l'Homme du royaume dans les zones occupées du Sahara occidental et au Maroc", a indiqué un communiqué du conseil municipal de Pinar.
Après avoir rappelé qu’un maire médiéval de Pinar, Sidi Al Mandari, qui, en 1484, refondit la ville de Tétouan, et souligné que "ces liens historiques étaient à la base du jumelage signé en 1998", le Conseil a annoncé qu'"après avoir confirmé que les attentes de nouveaux airs pour le pays africain, en particulier dans tout ce qui concerne la question sahraouie et le respect des droits de l'Homme dans le pays, ont disparu, mettant fin à un jumelage très porteur d'espoir et basé sur une collaboration transfrontalière Espagne-Maroc".
Pour consolider sa décision, la ville de Grenade précise qu'"au Sahara occidental, les droits à la liberté d'expression, d'association, de manifestation et de communication sont violés, et les autorités judiciaires de la région sont biaisées par la pression pour protéger le domaine".
Le conseil municipal de Pinar cite également les "nombreux rapports mettant en garde contre la situation année après année par diverses organisations internationales et nationales telles que Human Rights Watch, Amnesty International, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme ou l'Association marocaine des droits de l'Homme".
"Toutes ces raisons ont conduit la mairie de Pinar à rompre unilatéralement le jumelage avec la ville marocaine de Tétouan. Cette semaine, la mesure sera officiellement communiquée au Royaume du Maroc et à la plus haute autorité de la ville marocaine, et tous les accords bilatéraux à ce jour ne seront plus en vigueur", précise le communiqué.
La décision du conseil municipal de Pinar souligne aussi le manque d'engagement du Maroc à défendre les droits de l'Homme et à respecter la légalité internationale.(SPS)
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