Identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme
19-09-2020
L'Ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD),
Abdelkader Taleb Omar, s'est félicité mercredi de la volonté du
commissaire de l'ONU, Michelle Bachelet, à dépêcher des missions
techniques au Sahara occidental pour constater les violations par le
régime marocain des droits de l'homme, mettant l'accent sur la nécessité
d'amener le Maroc à permettre à ces missions d'exercer leurs fonctions.
Le diplomate sahraoui a précisé, en marge de sa rencontre avec le président du parti Jil Djadid au siège de l'ambassade à Alger que «l'ONU a annoncé à maintes reprises son intention de dépêcher des missions techniques pour s'enquérir de l'état des droits de l'Homme», relevant que «le Maroc y dresse des obstacles à chaque fois». «Le Maroc est un pays occupant et c'est clair qu'il refuse la visite d'observateurs dans la région par peur de dénoncer ses pratiques», a-t-il dit, ajoutant que le Haut Commissariat aux droits de l'Homme doit assumer sa responsabilité et imposer l'organisation de ces visites. «Les missions techniques sont très importantes et nous avons déjà demandé l'envoi de missions chaque année mais le Maroc a fait obstacle», citant «le refus par l'occupant marocain de l'envoi de la mission technique pour l'examen de la problématique de la violation du cessez-le-feu dans la région de Guerguerate», d'autant plus qu'il a entravé trois propositions pour la désignation d'un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général onusien.
Identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme
La Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme avait affirmé, lundi, qu'elle avait «hâte de discuter des paramètres d'une nouvelle mission technique au Sahara occidental pour identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme dans ce territoire non autonome».
Elle a affirmé que «ces missions sont importantes dans le règlement des questions sensibles de droits de l'Homme», ajoutant que les dernières missions remontaient à 5 ans. Le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental avait exprimé, mardi, sa grande préoccupation quant aux violations systématiques des droits de l'Homme et du Droit humanitaire international (DIH) exercées par le Maroc contre le peuple sahraoui, exhortant le Conseil des droits de l'Homme à relancer le programme d'envoi de missions techniques au Sahara occidental.
Dans un communiqué lu par la représentante de Timor-Leste auprès de l'ONU à Genève, au terme de la séance spéciale de débat de la 2e clause aux travaux de la 45e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le groupe composé de 14 Etats a affirmé : «Nous exprimons encore une fois notre profonde préoccupation à l'égard des violations systématiques des droits de l'Homme et des violations du DIH, en raison de l'occupation illégale qui a trop duré.»
La délégation algérienne auprès de l'ONU à Genève avait appelé, en juillet dernier, le Haut-Commissariat des droits de l'Homme (HCDH) à reprendre ses misions techniques au Sahara occidental. «S'agissant du territoire non autonome du Sahara occidental, nous rappelons encore une fois qu'aucune mission technique n'y a été entreprise depuis 2015», a relevé Mehdi Litim, chargé d'affaires auprès de la mission algérienne au cours d'un débat interactif avec la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, tenu à l'occasion de la 44e session du CDH.
Le diplomate sahraoui a précisé, en marge de sa rencontre avec le président du parti Jil Djadid au siège de l'ambassade à Alger que «l'ONU a annoncé à maintes reprises son intention de dépêcher des missions techniques pour s'enquérir de l'état des droits de l'Homme», relevant que «le Maroc y dresse des obstacles à chaque fois». «Le Maroc est un pays occupant et c'est clair qu'il refuse la visite d'observateurs dans la région par peur de dénoncer ses pratiques», a-t-il dit, ajoutant que le Haut Commissariat aux droits de l'Homme doit assumer sa responsabilité et imposer l'organisation de ces visites. «Les missions techniques sont très importantes et nous avons déjà demandé l'envoi de missions chaque année mais le Maroc a fait obstacle», citant «le refus par l'occupant marocain de l'envoi de la mission technique pour l'examen de la problématique de la violation du cessez-le-feu dans la région de Guerguerate», d'autant plus qu'il a entravé trois propositions pour la désignation d'un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général onusien.
Identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme
La Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme avait affirmé, lundi, qu'elle avait «hâte de discuter des paramètres d'une nouvelle mission technique au Sahara occidental pour identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme dans ce territoire non autonome».
Elle a affirmé que «ces missions sont importantes dans le règlement des questions sensibles de droits de l'Homme», ajoutant que les dernières missions remontaient à 5 ans. Le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental avait exprimé, mardi, sa grande préoccupation quant aux violations systématiques des droits de l'Homme et du Droit humanitaire international (DIH) exercées par le Maroc contre le peuple sahraoui, exhortant le Conseil des droits de l'Homme à relancer le programme d'envoi de missions techniques au Sahara occidental.
Dans un communiqué lu par la représentante de Timor-Leste auprès de l'ONU à Genève, au terme de la séance spéciale de débat de la 2e clause aux travaux de la 45e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le groupe composé de 14 Etats a affirmé : «Nous exprimons encore une fois notre profonde préoccupation à l'égard des violations systématiques des droits de l'Homme et des violations du DIH, en raison de l'occupation illégale qui a trop duré.»
La délégation algérienne auprès de l'ONU à Genève avait appelé, en juillet dernier, le Haut-Commissariat des droits de l'Homme (HCDH) à reprendre ses misions techniques au Sahara occidental. «S'agissant du territoire non autonome du Sahara occidental, nous rappelons encore une fois qu'aucune mission technique n'y a été entreprise depuis 2015», a relevé Mehdi Litim, chargé d'affaires auprès de la mission algérienne au cours d'un débat interactif avec la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, tenu à l'occasion de la 44e session du CDH.
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