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23/9/2020
Les participants au colloque national sur la solidarité et le soutien constants envers les peuples palestinien et sahraoui ont mis l'accent lundi dernier à Alger sur l'impératif d'appliquer les résolutions onusiennes et de décoloniser la Palestine et le Sahara occidental, mettant en garde contre les dangers du retardement à assurer aux deux peuples leur droit à l'autodétermination.
Organisé par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple
sahraoui (CNASPS), en coordination avec un réseau de journalistes
algériens, l'Association Mechaal Echahid et l'ambassade de la RASD, ce
colloque national, célébré à l'occasion de la Journée internationale de
la paix, le 21 septembre de chaque année, a été l'occasion pour les
conférenciers de plaider pour la nécessité de contraindre les
colonisateurs marocain et israélien de se conformer à la légitimité
internationale.
Intervenant à l'ouverture de cet événement, le Dr Saïd Ayachi, président du CNASPS, a affirmé que «l'Algérie est très préoccupée par la violation de la paix ici et là par ces grandes forces qui ont mis en place des lois imposant la sécurité et la paix dans le monde».
«Ce sont ces grandes forces qui ont, malheureusement, établi des lois garantissant la paix après avoir enregistré 34 millions de victimes à la fin de la Première Guerre mondiale et 50 autres millions après la Deuxième Guerre mondiale», a-t-il regretté.
Et d'ajouter, «La Palestine subit l'occupation sioniste depuis 1948, mais Israël continue à faire fi de toutes les résolutions du Conseil de sécurité. Pire, il procède à l'annexion d'autres territoires palestiniens».
C'est également le cas du «peuple sahraoui qui résiste à l'occupation sans pour autant parvenir à exercer son droit à l'autodétermination», a décrié M. Ayachi, mettant en garde contre les dangers qui résultent de la violation continue des droits des Sahraouis et du pillage de leur richesse».
A ce propos, il a exhorté le Conseil de sécurité à défendre cette cause et à mettre en œuvre les résolutions internationales en vue de mettre un terme à l'occupation.
L'Algérie poursuivra son combat en faveur des pays colonisés ainsi que ses actions solidaires avec les peuples palestinien et sahraoui jusqu'à leur indépendance, a-t-il réitéré.
Pour sa part, Abdelaziz Medjahed, directeur de l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), a estimé dans une déclaration à l'APS en marge de cette manifestation, que «bien des pays obstruent le processus de résolution de la cause sahraouie, d'ailleurs leurs positions en faveur du Maroc sont claires au sein du Conseil de sécurité, mais ils manquent de courage pour les annoncer solennellement».
Preuve en est, «aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'est pourquoi il faudrait mettre un terme à cette hypocrisie politique», a-t-il souligné.
M. Medjahed s'est dit optimiste quant à la décolonisation du Sahara occidental, car considérant que «c'est la volonté des peuples qui prendra le dessus finalement, et le peuple sahraoui a résisté à six pays occidentaux ayant tenté de le coloniser, rien donc ne l'arrêtera de recouvrer son indépendance».
«Seule la résistance des Sahraouis nous mènera à réaliser le Maghreb des peuples, et sans eux, il n'y aura pas de grand Maghreb», voici la position constante de l'Algérie, a-t-il conclu.
Présent à cet événement le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a rappelé, dans une déclaration à l'APS, que «la mission des Nations unies consiste à préserver la paix et la sécurité internationales, d'où l'impératif de décoloniser ces territoires et de mettre en œuvre la résolution onusienne numéro 1514», affirmant que l'Algérie n'abandonnera pas les pays colonisés jusqu'à ce qu'ils recouvrent leur indépendance conformément aux principes du 1er Novembre. M. Lazhari a souligné que ces principes ont été maintenus dans la nouvelle Constitution tout en les renforçant par la paix, les droits de l'homme et le développement, en sus d'autres articles tels que les numéros 31 et 32 portant sur «l'attachement de l'Algérie aux principes fondamentaux de l'ONU et son soutien aux peuples qui luttent pour leur indépendance».
Il a mis l'accent sur la nécessité d'organiser un référendum populaire dans les plus brefs délais pour mettre fin à la colonisation.
Pour sa part, le professeur en droit international, Amar Tahri a déclaré à l'APS que tout retard accusé en termes d'organisation du référendum aura des retombées sur la paix dans toute la région, d'autant que les richesses naturelles sont la cible des grandes puissances».
«L'autodétermination est un droit fondamental du peuple sahraoui par la force de la loi et l'ONU doit assumer ses responsabilités face aux tergiversations qui menacent la région et nourrissent des conflits stratégiques», a précisé l'universitaire, citant l'exemple des évènements survenus au niveau de la région est de la Méditerranée.
Intervenant à l'ouverture de cet événement, le Dr Saïd Ayachi, président du CNASPS, a affirmé que «l'Algérie est très préoccupée par la violation de la paix ici et là par ces grandes forces qui ont mis en place des lois imposant la sécurité et la paix dans le monde».
«Ce sont ces grandes forces qui ont, malheureusement, établi des lois garantissant la paix après avoir enregistré 34 millions de victimes à la fin de la Première Guerre mondiale et 50 autres millions après la Deuxième Guerre mondiale», a-t-il regretté.
Et d'ajouter, «La Palestine subit l'occupation sioniste depuis 1948, mais Israël continue à faire fi de toutes les résolutions du Conseil de sécurité. Pire, il procède à l'annexion d'autres territoires palestiniens».
C'est également le cas du «peuple sahraoui qui résiste à l'occupation sans pour autant parvenir à exercer son droit à l'autodétermination», a décrié M. Ayachi, mettant en garde contre les dangers qui résultent de la violation continue des droits des Sahraouis et du pillage de leur richesse».
A ce propos, il a exhorté le Conseil de sécurité à défendre cette cause et à mettre en œuvre les résolutions internationales en vue de mettre un terme à l'occupation.
L'Algérie poursuivra son combat en faveur des pays colonisés ainsi que ses actions solidaires avec les peuples palestinien et sahraoui jusqu'à leur indépendance, a-t-il réitéré.
Pour sa part, Abdelaziz Medjahed, directeur de l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), a estimé dans une déclaration à l'APS en marge de cette manifestation, que «bien des pays obstruent le processus de résolution de la cause sahraouie, d'ailleurs leurs positions en faveur du Maroc sont claires au sein du Conseil de sécurité, mais ils manquent de courage pour les annoncer solennellement».
Preuve en est, «aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'est pourquoi il faudrait mettre un terme à cette hypocrisie politique», a-t-il souligné.
M. Medjahed s'est dit optimiste quant à la décolonisation du Sahara occidental, car considérant que «c'est la volonté des peuples qui prendra le dessus finalement, et le peuple sahraoui a résisté à six pays occidentaux ayant tenté de le coloniser, rien donc ne l'arrêtera de recouvrer son indépendance».
«Seule la résistance des Sahraouis nous mènera à réaliser le Maghreb des peuples, et sans eux, il n'y aura pas de grand Maghreb», voici la position constante de l'Algérie, a-t-il conclu.
Présent à cet événement le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a rappelé, dans une déclaration à l'APS, que «la mission des Nations unies consiste à préserver la paix et la sécurité internationales, d'où l'impératif de décoloniser ces territoires et de mettre en œuvre la résolution onusienne numéro 1514», affirmant que l'Algérie n'abandonnera pas les pays colonisés jusqu'à ce qu'ils recouvrent leur indépendance conformément aux principes du 1er Novembre. M. Lazhari a souligné que ces principes ont été maintenus dans la nouvelle Constitution tout en les renforçant par la paix, les droits de l'homme et le développement, en sus d'autres articles tels que les numéros 31 et 32 portant sur «l'attachement de l'Algérie aux principes fondamentaux de l'ONU et son soutien aux peuples qui luttent pour leur indépendance».
Il a mis l'accent sur la nécessité d'organiser un référendum populaire dans les plus brefs délais pour mettre fin à la colonisation.
Pour sa part, le professeur en droit international, Amar Tahri a déclaré à l'APS que tout retard accusé en termes d'organisation du référendum aura des retombées sur la paix dans toute la région, d'autant que les richesses naturelles sont la cible des grandes puissances».
«L'autodétermination est un droit fondamental du peuple sahraoui par la force de la loi et l'ONU doit assumer ses responsabilités face aux tergiversations qui menacent la région et nourrissent des conflits stratégiques», a précisé l'universitaire, citant l'exemple des évènements survenus au niveau de la région est de la Méditerranée.
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