En lançant une opération militaire le 13 novembre contre des civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement à El Guerguerat contre la construction d'une route illégale dans la zone-tampon, le Maroc a violé l'accord de cessez-le-feu conclu en 1991. L'armée sahraouie a riposté en légitime défense. Les forces d'occupation marocaines ont également engagé une violente répression contre les manifestations pacifiques dans les territoires sahraouis occupés. Face à cette situation, le collectif des Associations de la Communauté Sahraouie en France et la Plateforme pour la Solidarité avec le peuple du Sahara occidental appellent à :
Un RASSEMBLEMENT à Paris
Place de la République
samedi 28 novembre de 14h à 17h30
Pour exiger :
-une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre enfin en œuvre les engagements pris envers le peuple sahraoui, avec en priorité l'organisation rapide du référendum d'autodétermination, raison d'être et mission prioritaire de la Minurso, qui permettra enfin au peuple sahraoui de décider librement de son avenir
-l'arrêt de la répression dans les territoires occupés et la libération des prisonniers politiques sahraouis (notamment ceux du groupe de Gdeim Izik détenus depuis plus de 10 ans)
-l'arrêt du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental en application des arrêts de la Cour de Justice de l'Union européenne qui précisent que le Maroc et le Sahara occidental sont deux entités distinctes et séparées
Nous demandons aussi au gouvernement français, qui a une part de responsabilité dans la situation actuelle, d'arrêter de soutenir le pouvoir marocain et de l'amener à mette fin à l'occupation illégale du territoire Sahara occidental et à respecter les droits de l'homme et ses engagements internationaux.
Le peuple sahraoui en a assez de voir ses droits bafoués et les engagements des Nations unies à son égard non respectés. Il est décidé à poursuivre la lutte, sous toutes les formes, pour une solution politique définitive au problème de décolonisation du Sahara occidental dans le respect du droit international à l'autodétermination et à l'indépendance.
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