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Crise du bétail : le Maroc se tourne vers l’Australie
Le Maroc prévoit d’importer jusqu’à 100.000 moutons vivants d’Australie chaque année, une priorité urgente avant l’Aïd Al-Adha. Cette décision vise à compenser la forte baisse du cheptel national due à la sécheresse. Les experts critiquent l’échec du plan “Maroc Vert”, accusé d’avoir aggravé la crise de l’élevage. Ils dénoncent aussi le manque de soutien aux éleveurs locaux, la spéculation et la priorité donnée aux cultures d’exportation au détriment de la sécurité alimentaire nationale.

vendredi 25 juin 2021

La Cour de cassation confirme les condamnations des détenus du « Hirak » d’Al Hoceima


DR.

La Cour de cassation marocaine a confirmé les peines allant de 10 à 20 ans de prison infligées à un groupe de détenus du « Hirak », mouvement de protestation ayant agité le nord du Maroc en 2016-2017, a indiqué vendredi leur avocat a l’AFP.

La plus haute juridiction du Maroc « a rejeté les demandes des prévenus de revoir les peines de prison prononcées à leur encontre, oscillant entre 10 à 20 ans », a déclaré à l’AFP Me Mohamed Aghanaj, considérant cette décision comme « inattendue ».

Dorénavant, seuls huit membres du « Hirak » demeurent incarcérés, parmi lesquels les leaders du mouvement, Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, condamnés à 20 ans de prison chacun, selon leurs soutiens

La protestation dans le Rif avait été déclenchée en octobre 2016 par la mort d’un vendeur de poissons broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sa marchandise. Au fil des mois, le mouvement avait pris une tournure plus sociale et politique, appelant à davantage de développement et à la fin de la « marginalisation » de la région.

Les autorités marocaines, elles, accusaient les militants du « Hirak » de comploter pour nuire à la sécurité de l’Etat.

Les manifestations ont conduit à des centaines d’arrestations, selon des associations des droits humains, en l’absence d’un décompte officiel. La plupart d’entre eux ont purgé leur peine ou ont été graciés par le roi Mohammed VI.

A nouveau, des partis politiques, dont le Parti justice et développement, à la tête de la coalition gouvernementale au Maroc, ont récemment appelé à leur libération.

 

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