lundi 28 février 2022

46e anniversaire de la proclamation de la RASD: la cause sahraouie gagne du terrain


 

Hypocrisie, par Manu Scordia

Hypocrisie cet enthousiasme à accueillir les réfugiés ukrainiens quand depuis des années on laisse crever des milliers de Syriens, d'Irakiens, d'Afghans, de Maliens, de Somaliens, d'Erythréens aux portes de l'Europe, dans la Méditerranée ou dans la Manche.
Hypocrisie d'être aveugle à ce racisme abject où les vies blanches comptent plus que toutes les autres.
Hypocrisie de toute la classe politique occidentale qui s'indignent de cette guerre affreuse alors qu'ils ont participé à détruire l'Irak, l'ex-Yougoslavie, l'Afghanistan, la Libye, le Mali... et toujours apporté un soutien sans faille à Israël qui mène une guerre permanente contre le peuple palestinien depuis 70 ans.
Hypocrisie de toute la classe politique occidentale qui s'indignent aujourd'hui des bombardements russes sur l'Ukraine tout en ayant cautionné (et même soutenu) les bombardements ukrainiens sur le Dombass qui durent depuis 8 ans et qui ont fait plus de 10000 morts.
Hypocrisie de toute la classe politique occidentale qui fait mine de n'avoir aucune responsabilité dans le drame horrible qui se joue aujourd'hui en Ukraine.
Hypocrisie d'accuser ceux qui tentent de mettre en lumière cette responsabilité d'être des complices du camp d'en face. Hypocrisie cette atmosphère belliciste où tout discours discordant est assimilé à de la propagande du camp d'en face.
Hypocrisie de marteler qu'il ne faut pas être "binaire", "manichéen", "campiste" tout en accusant tout ceux qui dénoncent la responsabilité du camp occidental d'être à la solde du camp d'en face.
Hypocrisie de la quasi totalité de la gauche occidentale qui se prétend "pacifiste", "anti-impérialiste", mais qui à chaque guerre, se range comme un seul homme derrière le discours belliciste de nos dirigeants impérialistes.
Hypocrisie et folie totale de prétendre être pour la paix tout en encourageant l'envoi d'armes et de troupes, alimentant ainsi la surenchère vers une guerre totale qui nous mènera tous à notre perte

 

5 ans d’emprisonnement pour Soulaimane Raissouni.

5 ans d’emprisonnement pour Soulaimane Raissouni. 5 ans de privation de liberté de parole aussi pour ce grand journaliste. 
 Une pensée compatissante pour son épouse, son fils que le père n’aura même pas eu le temps de voir naître et pour la famille Raissouni.
Punition également pour les amis de la liberté et du journalisme, frappés de plein fouet parce que privés d’un de leur porte-voix. Que peut-on bien attendre d’un tel régime !?

 

Appel à rassemblement devant l'Ambassade du Maroc


dimanche 27 février 2022

Sahara occidental: Conférence arabe de solidarité avec le peuple sahraoui

Publié le : mercredi, 23 février 2022 18:30   Lu : 18 fois

Sahara occidental: Conférence arabe de solidarité avec le peuple sahraoui

CHAHID EL-HAFEDH (Camps des réfugiés sahraouis)- Les travaux de la Conférence arabe de solidarité avec le peuple sahraoui ont débuté mercredi à Chahid El-Hafedh (camps de réfugiés sahraouis), avec la participation de plusieurs délégations arabes et organisations de la société civile.

L'ouverture des travaux de la Conférence arabe, tenue au siège de l'Union des jeunes de Saguia El Hamra et Oued Eddahab sous le thème "Défis et perspectives", a été supervisée par Khatri Adouh, responsable du secrétariat du Front Polisario, lequel a affirmé que "l'ère de l'expectative est révolue, notamment après l'escalade du Maroc et son alliance avec l'entité sioniste", assurant que "la lutte armée se poursuivra jusqu'à la l'indépendance".

A noter que la Conférence est organisée sous le haut patronage du président de la République arabe sahraouie, Brahim Ghali, en présence du Premier ministre sahraoui Bouchraya Hamoudi Bayoune et de dirigeants du Front Polisario.

Au programme de la Conférence, lors de la première journée, figurent plusieurs interventions et tables rondes sur "la diplomatie sahraouie et le monde arabe... Expérience et entraves" et "la question sahraouie et les médias arabes".

La deuxième journée de la Conférence arabe sera consacrée à des débats sur "la solidarité arabe avec les questions sahraouie et palestinienne... réalité et défis", ou encore "les droits de l'Homme au Sahara occidental et les organisations de défense des droits dans le monde arabe".

La Conférence a également prévu une troisième table ronde dédiée à la question sahraouie et la solidarité humaine arabe, avant d'ouvrir le champ aux interventions libres.

Des avocats, des hommes politiques, des chercheurs et des professionnels des médias d'Algérie, de Tunisie, de Libye, de Mauritanie, d'Egypte, de Jordanie, d'Irak, du Liban, de Palestine, du Yémen et du Soudan étaient arrivés, mardi, pour prendre part à cette Conférence.

Mardi dans la soirée, la ministre des Affaires sociales et de la Promotion de la femme sahraouie, Soueilma Beirouk, accompagnée du wali de Boudjdour, Azza Brahim, avait reçu les femmes arabes participant à la Conférence, au moment où a été ouvert le camp folklorique de Boudjdour où étaient prévues des activités artistiques ainsi que des spectacles culturels et traditionnels.

 

 

 

vendredi 25 février 2022

Le cri de détresse des étudiants marocains bloqués en Ukraine (témoignages)


Plusieurs étudiants marocains, toujours bloqués en Ukraine, multiplient les appels à l’aide depuis l’invasion russe. L’ambassade du Royaume à Kiev a déclaré ce vendredi œuvrer à faciliter l’opération de leur transit dans des conditions sûres. Les détails.

Par Youri Nabbad, Publié le 25/02/2022Partagez
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Russie-Ukraine : la diplomatie marocaine attentive
Un homme marche dans une rue alors que de la fumée noire s’élève d’un aéroport militaire à Tchouhouïv près de Kharkiv, le 24 février 2022. © Aris MESSINIS / AFP

De nombreux Marocains sont toujours bloqués en Ukraine, depuis l’invasion russe déclenchée par l’annonce surprise de Vladimir Poutine dans la nuit de mercredi à jeudi.

Contacté par LeBrief, Ayman Harrandou, gérant d’une société d’orientation pour les étudiants marocains en Ukraine, décrit la situation sur place, depuis les premiers bombardements survenus jeudi matin : «Plus personne ne veut rester, la majorité des étudiants veulent rejoindre la Roumanie, la Moldavie ou la Pologne pour prendre l’avion depuis ces pays», explique le Marocain, basé à Dnipro.

Jeudi, l’Ukraine a en effet fermé son espace aérien à l’aviation civile, invoquant un risque élevé pour la sécurité à cause de l’invasion russe. «Les russes bombardent les aéroports. On ne sait pas ce qu’on doit faire, on attend les directives de l’ambassade marocaine, qui nous explique qu’elle attend la réponse du ministère des Affaires étrangères du Maroc. Nous avons tout essayé, on a appelé les numéros verts mis en place, mais nous n’obtenons aucune réponse ou solution réelle. Nous nous sentons abandonnés».

Même son de cloche chez Salma Elkiram, étudiante marocaine bloquée à Kharkiv, qui a imploré les autorités marocaines de «trouver une solution», dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux jeudi. «Nous sommes bloqués ici, et nous n’avons plus possibilité de quitter l’Ukraine», explique l’étudiante. «Nous étions endormis, quand, à 5h du matin, nous avons commencé à entendre des bombardements. Nous sommes partis à l’université pour récupérer des papiers dans la journée, tout était chaotique, la police n’était plus en place. Je ne peux même pas vous décrire la terreur que nous vivons. S’il vous plait, aidez-nous, nous sommes paniqués ici, et nos parents au Maroc le sont aussi».

Lire aussi : L’Ukraine s’est réveillée en guerre

Une situation «cauchemardesque»

Ayman Harrandou, arrivé en Ukraine à la fin de l’année 2013 pour rejoindre son frère déjà présent sur place, a connu des situations de guerre en 2014. Il parle cette fois-ci de circonstances inédites. «En 2014, les bombardements se faisaient dans des zones ciblées à l’Est. C’est la première fois que je vois des militaires et des avions russes en plein coeur de l’Ukraine», raconte-t-il. «Il y a plus de 800 étudiants marocains qui se trouvent à Kharkiv, et il y a des bombardements au coeur de la villeNous vivons un cauchemar. Tout est confus, le gouvernement ukrainien a même appelé sa population à prendre les armes».

Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a en effet décrété la mobilisation militaire générale jeudi, face à l'invasion amorcée par Moscou. La mesure concerne les personnes soumises «à la conscription militaire et les réservistes» et s'appliquera pendant 90 jours dans toutes les régions ukrainiennes.

Arrivé en Ukraine depuis 2008, Kamal, le frère d’Ayman, parle d’une situation «très grave». «Nous ne savons pas comment quitter l’Ukraine. Nous avons également un très grand problème de liquidités, car nous ne pouvons pas retirer notre argent», détaille-t-il. «Nous avons été au supermarché pour acheter suffisamment d’aliments et de matières premières pour survivre pendant quelques jours, mais nous ne savons pas comment les choses vont se dérouler par la suite».

«Tout le monde a fait ses courses hier, désormais, les supermarchés sont vides», détaille de son côté Ayman. «À Dnipro, on a pas de souci avec l’électricité et internet, mais à Kharkiv, il y a des coupures».

Le gouvernement va faciliter le transfert des Marocains bloqués 

L’ambassade du Maroc à Kiev a appelé vendredi tous les Marocains résidant en Ukraine à observer les orientations et les mesures de sécurité ordonnées par les autorités compétentes, assurant qu’elle œuvre à faciliter l’opération de transfert dans des conditions sûres de ceux d’entre eux qui désirent quitter le pays.

Les citoyens marocains sont ainsi «tenus de ne quitter les lieux de résidence que pour nécessité impérieuse, être constamment munis de leurs pièces d’identité, et de rester en contact permanent avec l’ambassade et la cellule de crise mise en place a cet effet», indique un communiqué de l'ambassade.

Pour les citoyens qui veulent quitter l’Ukraine, l’ambassade du Maroc à Kiev œuvre, en étroite coordination avec les ambassades du Royaume dans les pays voisins, à faciliter l’opération de leur transit dans des conditions sûres.

Lire aussi : Ukraine : quid des Marocains bloqués dans le pays en crise

Le 12 février dernier, l’ambassade du Maroc en Ukraine avait appelé les Marocains qui y résident à quitter le pays à cause de la situation sécuritaire jugée préoccupante. «À la lumière de la situation actuelle, l’Ambassade du Royaume du Maroc à Kiev recommande aux citoyens marocains se trouvant en Ukraine de quitter le pays pour leur sécurité via les vols commerciaux disponibles», déclarait la représentation diplomatique via un communiqué. Plusieurs vols de rapatriement avaient également été mis en place par la suite.

«Pour les gens qui nous demandent pourquoi nous ne sommes pas partis dès le début, nous avions des problèmes administratifs à régler», soutient Salma Elkiram. «Nous ne pouvons pas quitter le pays sans nos papiers, nous venons juste d’obtenir nos documents.»

Ayman Harrandou explique avoir eu l'opportunité de fuir l’Ukraine, mais a finalement a décidé de rester. «J’ai eu l’occasion de partir en Turquie, il y a deux semaines, mais je suis en charge de plusieurs étudiants. Je ne pouvais pas les laisser à l’abandon ici dans une telle situation». 







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    ACAT :Appel à mobilisation : Sultana Khaya une nouvelle fois agressée


    ACAT :Appel à mobilisation

    Sultana Khaya une nouvelle fois agressée

    La défenseuse Sultana Khaya ainsi que sa sœur Luara ont une nouvelle fois été victimes de violences et d’agressions sexuelles dans un contexte de multiplication d’attaques visant des défenseurs et défenseuses sahraouies.

    Le 27 / 01 / 2022

    La défenseuse Sultana Khaya ainsi que sa sœur Luara ont une nouvelle fois été victimes de violences et d’agressions sexuelles dans un contexte de multiplication d’attaques visant des défenseurs et défenseuses sahraouies.

    Présidente de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme et contre le pillage des ressources naturelles, Sultana Khaya est la cible récurrente d’attaques de la part du régime marocain. Elle milite pour l’auto-détermination du peuple Sahraoui et leurs droits fondamentaux et est également membre de l’Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM). Depuis le 19 novembre 2020, Sultana et sa sœur Luara sont abusivement assignées à résidence en raison de leur engagement pour la défense des droits des Sahraouis. Cette mesure leur a été annoncée oralement par le chef de police en l’absence de décision judiciaire et de toute base légale. Depuis, les forces de sécurité marocaine se sont positionnées autour de leur domicile et empêchent les deux sœurs de sortir.

    Le 5 décembre 2021, des agents se sont introduits dans leur domicile, ont forcé Sultana à inhaler une substance ayant entraîné une paralysie de ses membres, et lui ont injecté un liquide inconnu. Puis, pendant deux heures, Sultana Khaya et sa sœur ont été violées et battues. Les agents ont également saccagé la maison et rendu inutilisable le réservoir d’eau. Depuis son agression, elle n’a pas été examinée par un médecin et son état psychologique et physique inquiète l’ACAT-France, l’injection du liquide inconnu ayant notamment entraîné la perte de plusieurs de ses dents, des démangeaisons et des gonflements de certaines parties de son corps.

    Sultana Khaya et ses proches font l’objet depuis plusieurs mois de harcèlement et d’agressions sexuels, utilisés comme méthodes de terreur visant à les empêcher d’effectuer leur travail de défense des droits humains. Le 15 novembre 2021 déjà, Sultana Khaya, sa sœur Luara, ainsi que sa mère âgée de plus de 80 ans, ont été agressées sexuellement à leur domicile. D’autres agressions similaires ont également eu lieu le 8 novembre, le 22 août ainsi que les 10 et 12 mai 2021. En raison de leur assignement arbitraire à résidence, les sœur Khaya, sont dans une situation d’isolement particulièrement alarmante et risquent à tout moment de subir des actes de torture et des violences, notamment sexuelles.

    Mobilisons-nous pour demander l’arrêt des agressions et harcèlements envers Sultana Khaya et ses proches.

    • Téléchargez la lettre, personnalisez-la avec vos coordonnées et adressez-la par voie postale ou par voie électronique (en pièce jointe) au Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

    Contexte

    Les défenseurs et défenseuses des droits humains au Sahara occidental font l’objet depuis de nombreuses années déjà de répressions et de représailles en raison de leur travail de dénonciation des violations des droits humains dans ce territoire. Toutefois, la fin du cessez-le-feu le 13 novembre 2020 entre le Front Polisario et les forces marocaines à la suite des incidents à Guerguerat près de la frontière mauritanienne marque un tournant. On observe depuis une augmentation significative des attaques et intimidations à l’encontre des membres de la société civile sahraouie, que cela soit les journalistes, les défenseurs et défenseuses des droits humains ou les militants et militantes politiques. L’usage répété des mêmes techniques d’intimidations et de tortures semblent établir le caractère organisé de ces actions visant à empêcher les défenseurs et défenseuses sahraouis de mener leurs actions légitimes et pacifiques de protection des droits humains. Ce niveau de violence et de répression rappelle les périodes de fortes tensions lors de l’intifada sahraouie de 2005 et la période ayant suivi le démantèlement du camp de Gdeim Izik fin 2010.

    Ainsi, le 11 décembre 2021, Lwali Lahmad, 26 ans, directeur de la fondation Nushatta pour les médias et les droits humains est arrêté à Laâyoune sans justification ni autorisation de contacter son avocat. Durant le transport vers le commissariat, il a été frappé à coup de barre de fer sur le dos ainsi que de coups de poing et des coups de coude dans le visage et sur la tête. Il a ensuite été, torturé (coups de poing, coups de batte de baseball) dans le sous-sol du commissariat de police pendant 40 minutes jusqu’à perdre connaissance. Il a également été menacé de mort et de viol s’il continuait ses activités avant d’être interrogé sur les membres de la Fondation Nushatta et ses opinions politiques. 

    Moins d’un mois plus tard, le 5 janvier 2022, le défenseur des droits Babouzaid Mohamed Saeed, directeur du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme (CODESA), est arrêté par des agents de la circulation à Laâyoune alors qu’il était dans sa voiture avec son fils de 3 ans. Il a été insulté ainsi que son fils, a reçu une amende de 400 dirhams marocains, puis a été retenu pendant près de trois heures. Le 10 mai 2021, il avait déjà été kidnappé et torturé pour son travail de défense des droits humains des Sahraouis et de son engagement au sein du CODESA, alors qu’il se trouvait au domicile de Sultana Khaya avec d’autres militants.  

    Dans une communication conjointe adressée au gouvernement marocain rendue public en mars 2021, quatre experts indépendants des Nations unies exprimaient déjà de sérieuses préoccupations concernant une multitude d'abus commis contre huit éminents défenseurs sahraouis des droits humains et décrivaient un « environnement hostile »  au travail de défense des droits humains au Sahara occidental. Dans une seconde communication émise en juin 2021, six experts indépendants des Nations unies interpelaient les autorités marocaines sur le traitement réservé à 13 militants et militantes sahraouis. Ils se disaient « profondément troublés par les rapports d’agressions sexuelles et par la nature sexualisée des menaces et des insultes verbales »  dont auraient fait l’objet des défenseuses sahraouies, comme Sultana et Luara Khaya. Dans un appel du 1er juillet 2021, Mary Lawlor, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, se disait particulièrement préoccupée par « le recours apparent à la violence et à la menace de violence pour empêcher et entraver les femmes défenseuses des droits humains dans leurs activités pacifiques en faveur des droits humains »  et a évoqué le cas particulièrement inquiétant de Sultana Khaya.

    C’est dans ce contexte de répression et de tension que le nouvel Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, a mené une première tournée auprès des différentes parties concernées entre le 12 et 20 janvier 2021. Sa désignation arrive après de longues tractations pour remplacer son prédécesseur qui avait démissionné le 19 mai 2019. Le 31 octobre 2021, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) a été renouvelée pour an mais toujours sans mécanisme de surveillance de la situation des droits humains dans son mandat alors que la répression par les autorités marocaines s’est considérablement accrue depuis la fin du cessez-le-feu en novembre 2020.


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    Paris-Genève, le 12 mai 2021 – Le 8 mai 2021, Hassanna Abba, membre du bureau exécutif de la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a été agressé physiquement par des agents de la police marocaine. L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (FIDH-OMCT), l’ACAT-France et International Service for Human Rights (ISHR) condamnent fermement cette agression et appellent les autorités marocaines à mener une enquête et à cesser immédiatement tout acte de harcèlement à l’encontre de M. Abba et de tous les défenseurs des droits humains sahraouis.

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    Tort

     

    jeudi 24 février 2022

    Esplanade de la Paix Nelson Mandela à Gap :soutien au peuple ukrainien

    PLUS QUE JAMAIS pour empêcher la Guerre en Ukraine
    Rassemblement ce samedi 26 février à 14h00 Esplanade de la Paix Nelson Mandela

     
    organisé par le Comité Gapençais du Mouvement de la Paix
     
    C’est une nouvelle violation de la législation internationale, une violation des principes de la Charte des Nations Unies.
     
     Tout doit être fait pour éviter la guerre. Les solutions ne peuvent être que politiques, diplomatiques, et négociées dans le respect de la Charte des Nations Unies.
     
    Plus que jamais exigeons le respect des lois internationales et des traités.
    - Exigeons le respect du TIAN (Traité d'interdiction des armes nucléaires) entré en vigueur le 22 janvier 2021, l’élimination des armes atomiques. 
    - Exigeons la dissolution de l’OTAN pour un contrôle par L' ONU et la tenue d'une conférence européenne pour la paix dans le respect des frontières.
     

    Pacifiquement, vôtre Richard Sadok, Président du Comité Gapençais

    du Mouvement de la Paix

    www.mvtpaix.org  

     
     

     

    Soutenons le peuple ukrainien -Plusieurs rassemblements sont déjà programmés partout en France



    Voir ce message en ligne
    Bonjour à toutes et tous,
     
    Soutenons le peuple ukrainien

    Nouvelle Donne condamne la violation du droit international et de la souveraineté de l'Ukraine par Vladimir Poutine qui déclenche une guerre en Europe.

    Nouvelle Donne appelle à éviter l'escalade guerrière car une généralisation du conflit est une menace pour l'Humanité.

    Nous appelons au respect du droit international humanitaire et adressons notre soutien à la population ukrainienne et aux ressortissants français restés sur place.

    Plusieurs rassemblements sont déjà programmés
    partout en France

    Retrouvons nous en soutien au peuple urkrainien pour qu'il sache qu'il n'est pas seul
    - à Paris ce soir à 18 h place de la République
    - à Lyon ce soir à 17h30 devant l'Opéra et dimanche place Bellecour à 15 h
    - à Rennes ce soir à 18 h place de la République
    - à Strasbourg, Bordeaux, Marseille, Grenoble... et partout en France


    J'adhère à Nouvelle Donne
    Je fais un don à Nouvelle Donne

     

    Tensions au Maghreb | Le Maroc crée une zone militaire à sa frontière avec l'Algérie - LaPresse.ca (Canada)

    La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un « territoire non autonome » par l'ONU, oppose depuis des décennies le Maroc ..
     
    Agence France-Presse

    Le territoire marocain, qui était jusque-là divisé en deux régions militaires, nord et sud, se découpe désormais en trois secteurs militaires avec la création de la nouvelle « zone est », le long de la frontière orientale avec l’Algérie.

    Le commandement de cette zone a été confié au général de division Mohammed Miqdad, dont la cérémonie d’investiture a eu lieu le 5 janvier, a précisé la revue des Forces armées royales (FAR) dans sa dernière édition.

    « La création de cette entité a pour objectif d’assurer la cohérence du commandement, du contrôle et du soutien des composantes terrestres, aériennes et maritimes des FAR », et leur donner « plus de souplesse et de liberté d’action nécessaires à l’accomplissement des différentes missions », selon la même source.

    La création de la nouvelle zone militaire survient dans une période de tensions entre Rabat et Alger, notamment au sujet du Sahara occidental et le récent rapprochement entre le Maroc et Israël.  

    En août dernier, après des mois de frictions, Alger a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’accusant « d’actions hostiles ». Rabat a regretté une décision « complètement injustifiée ».

    La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un « territoire non autonome » par l’ONU, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.

    Rabat, qui contrôle plus des deux tiers du territoire, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, prévu lors de la signature en 1991 d’un cessez-le-feu, mais jamais concrétisé.

    Le Polisario a affirmé avoir tué douze militaires marocains en février lors de différentes attaques dans le territoire disputé.

    Les autorités marocaines s’abstiennent généralement de réagir aux allégations du Front Polisario.

    À la mi-novembre 2020, un cessez-le-feu en vigueur depuis 29 ans au Sahara occidental a volé en éclats après le déploiement de troupes marocaines à l’extrême sud du territoire pour déloger des indépendantistes qui bloquaient la seule route vers la Mauritanie. Selon eux, elle est illégale car inexistante lors de la signature des accords de 1991.

    Depuis, le Polisario se dit « en état de guerre de légitime défense » et publie un bulletin quotidien de ses opérations