La bande originale de « Zanka Contact », d’Ismaël El Iraki, contient un morceau de feue Mariem Hassan, qui était favorable à l’indépendance du Sahara occidental.
Le Maroc a décidé, jeudi 20 octobre, de suspendre le visa d’exploitation du film à succès marocain Zanka Contact pour avoir utilisé une musique d’une chanteuse sahraouie favorable à l’indépendance du territoire disputé du Sahara occidental.
Le conflit autour de cette ex-colonie espagnole oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie. Rabat prône un plan d’autonomie sous sa souveraineté, mais le Polisario réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU.
Le Centre cinématographique marocain (CCM) « suspend le visa d’exploitation commerciale et culturelle » de Zanka Contact, du Franco-Marocain Ismaël El Iraki, sorti au Maroc en septembre 2021, car sa bande originale inclut un morceau de la chanteuse Mariem Hassan, qui soutient le Front Polisario. Une musique que le réalisateur n’avait pas mentionnée lors du dépôt de sa demande de subvention et d’exploitation, explique le CCM, qui a réexaminé le film après des articles critiques dans la presse marocaine.
Un choix « purement esthétique et musical »
C’est « une trahison du texte, du dialogue et du son », affirme l’institution publique, qui a contribué au financement de ce long-métrage à hauteur de 4,2 millions de dirhams (plus de 380 000 euros). En plus de la suspension du visa d’exploitation, le CCM a donné quarante-huit heures à la société de production pour se conformer au dossier original, qui ne faisait pas mention d’un morceau de Mariem Hassan, décédée en 2015. Le CCM suspend également la carte professionnelle du cinéaste, accréditation qui conditionne par exemple l’obtention d’aides publiques.
« Nous sommes navrés de voir un malentendu prendre de telles proportions. Ce choix est purement esthétique et musical », ont réagi dans un communiqué à l’AFP les producteurs et le réalisateur de ce thriller rock salué par la critique. « Le réalisateur a simplement choisi de mettre la voix d’une chanteuse et en aucun cas ce qu’elle représente politiquement », ont-ils plaidé.
Zanka Contact, également distribué sous le nom de Burning Casablanca, est un road-movie cru et poignant qui retrace la sulfureuse histoire d’amour d’une prostituée à la voix d’or et d’une rock star tombée dans la drogue. Ce premier long-métrage d’Ismaël El Iraki n’avait pas fait de polémique à sa sortie au Maroc, où il a été projeté dans seize salles de cinéma. Il a reçu fin septembre le grand prix du Festival du film de Tanger.
Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».
« Nous sommes navrés de voir un malentendu prendre de telles proportions. Ce choix est purement esthétique et musical », ont réagi dans un communiqué à l’AFP les producteurs et le réalisateur de ce thriller rock salué par la critique. « Le réalisateur a simplement choisi de mettre la voix d’une chanteuse et en aucun cas ce qu’elle représente politiquement », ont-ils plaidé.
Zanka Contact, également distribué sous le nom de Burning Casablanca, est un road-movie cru et poignant qui retrace la sulfureuse histoire d’amour d’une prostituée à la voix d’or et d’une rock star tombée dans la drogue. Ce premier long-métrage d’Ismaël El Iraki n’avait pas fait de polémique à sa sortie au Maroc, où il a été projeté dans seize salles de cinéma. Il a reçu fin septembre le grand prix du Festival du film de Tanger.
Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».
« Nous sommes navrés de voir un malentendu prendre de telles proportions. Ce choix est purement esthétique et musical », ont réagi dans un communiqué à l’AFP les producteurs et le réalisateur de ce thriller rock salué par la critique. « Le réalisateur a simplement choisi de mettre la voix d’une chanteuse et en aucun cas ce qu’elle représente politiquement », ont-ils plaidé.
Zanka Contact, également distribué sous le nom de Burning Casablanca, est un road-movie cru et poignant qui retrace la sulfureuse histoire d’amour d’une prostituée à la voix d’or et d’une rock star tombée dans la drogue. Ce premier long-métrage d’Ismaël El Iraki n’avait pas fait de polémique à sa sortie au Maroc, où il a été projeté dans seize salles de cinéma. Il a reçu fin septembre le grand prix du Festival du film de Tanger.
Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».
Contribuer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire