Télégrammes
La police danoise a arrêté vendredi 17 janvier 2025 un jeune Britannique de 19 ans, membre d’un gang criminel, soupçonné d’être l’un des auteurs de l’attentat de lundi dernier contre les locaux de l’ONG Global Aktion dans le quartier de Nørrebro à Copenhague.
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La
migration est la composante ordinaire de l’évolution d’une société.
C’est une réalité intangible. Il est indispensable et logique de faire
avec. Nous souhaitons en garder une conception humaniste, nous enrichir
de l’évolution culturelle qui l’accompagne naturellement, continuer à
nous enorgueillir de nos efforts vers l’accueil inconditionnel.
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Nous affirmons que les étrangers sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) ne sont pas des délinquants.
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Nous savons à quel point les OQTF, en grand nombre, sont « distribuées » de façon arbitraire.
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Nous préconisons un accompagnement des personnes qui en sont victimes vers toutes les possibilités de recours.
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Nous
saluons tous les engagements qui rendent la vie un peu plus facile aux
migrant-es. Les possibilités de regroupement familial en font partie.
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Nous avons constaté qu’une intégration réussie demande qu’on lui laisse le temps.
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Nous
observons l’attitude volontaire des jeunes migrant.es dans leur
parcours scolaire, les appréciations extrêmement positives des
enseignants qui assurent leur formation et des chefs d’entreprise qui les accueillent en stage
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Nous
savons les effets bénéfiques de l’immigration sur notre économie. Ils
peuvent y être analysés loin de toute logique utilitariste, de toute
instrumentalisation des travailleurs migrants.
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Nous connaissons par expérience toute l’attention qu’il faut porter à un parcours d’exil et affirmons que la collégialité de la Cour Nationale du Droit d’Asile doit rester le gage de la bonne administration de la justice de l’asile.
Le projet de loi Darmanin va, point par point, à l’encontre de tous ces constats et des valeurs humanistes dont la France fut pourtant le porte drapeau.
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Nous sommes en mesure de contester les chiffres avancés dans des contextes qui les déforment.
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Nous
nous opposons à une politique aux objectifs démesurés qui prétend
pouvoir réduire le flux de l’immigration de façon coercitive. Elle
aligne notre état de droit sur les modèles il-libéraux de certains pays
pourtant montrés du doigt.
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Nous
nous indignons des phrases stigmatisantes, formules chocs jamais
anodines, prononcées à l’assemblée par les membres du gouvernement,
relayées par la presse, lues dans les recommandations faites aux
préfets. Confondre les actes et les personnes, désigner des méchants
face aux bons peut rapidement permettre de justifier l’injustifiable.
Nous avons décidé de faire front contre le dogmatisme, les aberrations et les inexactitudes du projet de loi Darmanin.
Nous demandons que soient inscrits dans la loi :
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Les
droits fondamentaux des migrants: droits à l’Asile, à l’hébergement, à
la santé, à la scolarisation, au travail, au déplacement…
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L’application à tous les migrants des mêmes droits que ceux qui ont été institués pour l’accueil des ukrainiens.
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La régularisation de tous les travailleurs sans papiers.
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Le respect du droit des migrant-es de choisir la France pour y rester.
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L’indépendance
des bailleurs sociaux, des organismes de protection sociale, de la
justice. Le respect de l’engagement des associations caritatives, du
bénévolat.
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Un statut intermédiaire de tolérance (comme en Allemagne) pour les personnes qui ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays.
Par 356 voix pour, 32 contre et 42 abstentions, le parlement européen a voté en faveur d’une résolution exigeant du Maroc qu’il accorde un procès équitable à nos trois journalistes, Taoufik Bouachrine, Souleimane Raissouni et Omar Radi avec libération immédiate, pour ne citer que les plus emblématiques de nos amis emprisonnés.
Les parlementaires européens ont également demandé au Maroc de respecter la liberté d’expression et celle des médias d’exercer leur métier. Une condamnation à maxima des méthodes tyranniques du régime marocain honni.
Il serait intéressant de se pencher sur l’identité des abstentionnistes et des opposants à la résolution, histoire de se souvenir des amis de la liberté et des autres.
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*Lettre ouverte de la mère de Julian Assange au monde ⚘
~* « Il y a cinquante ans, quand j'ai accouché pour la première fois en tant que jeune maman, je pensais qu'il ne pouvait y avoir plus grande douleur, mais je l'ai vite oublié quand j'ai tenu mon beau bébé dans mes bras. Je l'ai appelé Julian.
Maintenant je réalise que j'avais tort. Il y a une plus grande douleur.
La douleur incessante d'être la mère d'un journaliste primé, qui a eu le courage de publier la vérité sur les crimes gouvernementaux de haut niveau et la corruption.
La douleur de voir mon fils, qui a essayé de publier des vérités importantes, souillé dans le monde entier.
La douleur de voir mon fils, qui a risqué sa vie pour dénoncer l'injustice, inculpé et privé du droit à un procès équitable, encore et encore.
La douleur de voir un enfant en bonne santé se détériorer lentement parce qu'on lui a refusé des soins médicaux et sanitaires adéquats pendant des années et des années de prison.
L'angoisse de voir mon fils subir de cruelles tortures psychologiques, dans une tentative de briser son immense esprit.
Le cauchemar constant qu'il soit extradé vers les États-Unis puis passer le reste de ses jours enterré vivant dans l'isolement total.
La crainte constante que la CIA puisse accomplir ses plans pour le tuer.
La vague de tristesse quand j'ai vu son corps fragile tomber épuisé par un mini AVC lors de la dernière audience, à cause du stress chronique.
Beaucoup de gens ont été traumatisés de voir une superpuissance vindicative qui utilise ses ressources illimitées pour intimider et détruire un individu sans défense.
Je tiens à remercier tous les citoyens honnêtes et solidaires qui protestent globalement contre la brutale persécution politique dont Julian a été victime.
S'il vous plaît, continuez à élever la voix sur vos politiciens jusqu'à ce que ce soit tout ce que vous entendre
Sa vie est entre vos mains." RÉENVOYEZ-LE, MULTIPLIEZ-LE INFINIMENT
GS Laplata
10 janvier 2023, une salle pleine à la soirée de solidarité avec Julian Assange à la CSC à Bruxelles. Avec les films docu de ZINTV et "Grande-Bretagne : Global Assange" de Etienne Huver et Marina Ladous, dégustation de Nouvel An offerte par Farida, une mise à l'honneur de la militante Marie-José Body et les témoignages de Marie-France Deprez, Ali Aarrass et Luk Vervaet.
Merci à tous et à toutes pour votre présence et votre solidarité, la lutte pour la libération de Julian Assange continue !
Toutes ces images et impressions uniques ne doivent pas faire oublier qu'elles ont été prises dans des camps de réfugiés, avec des personnes chassées illégalement de leur pays, dans des camps construits dans le plus dur des déserts.
Malgré tout, il faut dire que les Sahraouis ont vécu et surmonté - et vivent toujours- des années difficiles et injustes avec notre plus grande admiration.
Ils méritent toute notre solidarité et notre soutien.
Pour un Sahara occidental libre et indépendant !
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Oui, je suis Nasser Zefzafi.
Des parents, seuls, silencieux, le nom de leur fils sur leurs lèvres, suppliant Dieu de briser les chaînes...
Aujourd'hui, des pères et des mères prient encore.Des milliers de cœurs prostrés pour leurs enfants, blessés dans l'ombre.
Et
d'autres pères encore luttent, frappent aux portes de toute la terre, exigeant en tant qu'homme la disparition des murs de prison.
Qui que vous soyez, écoutez-moi, si vous n'en pouvez plus de ce monde, partez, empruntez le grand chemin les mains vides, lorsque vous vous présenterez devant Dieu, dites-lui Seigneur, seigneur, je n'apporte rien...
Oui, je suis Nasser Zefzafi.
Des parents, seuls, silencieux, le nom de leur fils sur leurs lèvres, suppliant Dieu de briser les chaînes...
Aujourd'hui, des pères et des mères prient encore.Des milliers de cœurs prostrés pour leurs enfants, blessés dans l'ombre.
Et d'autres pères encore luttent, frappent aux portes de toute la terre, exigeant en tant qu'hommes la disparition des murs de prison.
Qui que vous soyez, écoutez-moi, si vous n'en pouvez plus de ce monde, partez, empruntez le grand chemin les mains vides, lorsque vous vous présenterez devant Dieu, dites-lui Seigneur, Seigneur, je n'apporte rien...
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Jeudi 19 janvier, une grande journée de grève et de manifestations
a été appelée par les organisations syndicales (CGT, Solidaires, FO,
CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, CFDT) et les organisations de jeunesse. Attac
se mobilise : soyons nombreuses et nombreux dans les cortèges contre une
réforme injuste, et pour une retraite digne et heureuse !
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Le
gouvernement a présenté la semaine dernière le projet de réforme des
retraites visant à reporter l’âge légal de la retraite à 64 ans avec un
allongement accéléré de la durée de cotisation.
À
rebours de l’opinion publique, à rebours de toutes les organisations
syndicales, de toutes les associations investies tant sur le terrain
social que sur le terrain écologique, le gouvernement s’obstine à imposer une réforme injuste et injustifiée.
Le 19 janvier sera la date de la première mobilisation contre ce projet. Des manifestations sont prévues dans toute la France.
Sur le site d’Attac, retrouvez :
- la carte des manifestations prévues le 19 janvier ;
- le tract d’Attac pour la manifestation ;
- le kit de mobilisation des Rosies ;
- les visuels et vidéos de la campagne retraites ;
- toutes les analyses et le matériel.
Mobilisons-nous jusqu’au retrait de la réforme !
L’équipe de campagne d’Attac
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Carte du Sahara occidental, dessinée à la main par Tomás Azcarate Ristori vers 1940.
Tomás Azcárate Ristori est né à Cadix en 1917. En tant que lieutenant de la Légion espagnole, il a dirigé les Mías Nómadas, qui ont traversé le désert d'innombrables fois. Connaissant comme peu d'autres la géographie du Sahara, l'emplacement de ses puits, la langue de ses habitants, les propriétés des tribus, leurs traditions et leur culture. D'innombrables fois où il a servi de médiateur de conflit, sa personne était très respectée par les autochtones.
Son intérêt a toujours été de connaître la culture des habitants de ces pays à l'inattendu.
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