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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

jeudi 8 juin 2023

Cinq heures pour les libertés au Maghreb/Tamazgha

        Cinq heures pour les libertés au                Maghreb/Tamazgha
               Samedi 10 juin 2023, de 12 h à 17 h
                             Bourse du travail
                      85, rue Charlot, 75003 Paris  

Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd'hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l'Égypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l'Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.
Au-delà de l'analyse des répercussions sur la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’État marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, ou des violations de droits humains contre des militant·e·s indépendantistes sahraoui·e·s, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant·e·s associatif·ve·s, syndicalistes et politiques, intellectuel·le·s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :
▪ redynamiser et défendre notre slogan que nous avons porté pendant des décennies, le slogan d'un « Maghreb des peuples » qui revendique la liberté, la justice, l'égalité, la pluralité et la démocratie ;
▪ unifier nos forces maghrébines, civiles et politiques, pour faire face à l’oppression et pour nous engager, par des actions communes, dans la solidarité avec tous les détenu·e·s, les réprimé·e·s, les marginalisé·e·s : déclarations, séminaires, réunions et manifestations ;
▪ dénoncer toutes les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans chacun des pays du Maghreb, en les considérant comme une agression à l'encontre de tous les peuples de la région ;
▪ soutenir les luttes des femmes pour l'égalité.
 
PROGRAMME
12 heures - 13 heures : Accueil. Exposition. 
 
Mot d’ouverture et introduction du séminaire : Tewfik Allal.
13 heures - 15 heures : Les peuples du Maghreb entre l’oppression et l’aspiration à la démocratie
Khadija Mohsen-Finan, enseignante à Sciences-Po et à l'Université Paris-III : « De la difficulté de s’opposer aux différents régimes au Maghreb, des indépendances à aujourd’hui ».
Omar Brouksy, journaliste indépendant et professeur de droit constitutionnel : « La liberté d’expression et de la presse au Maghreb ».
Mouloud Boumghar, professeur de droit public : « L'appareil judiciaire, un instrument de la répression au Maghreb : le cas algérien ».
Modération : Sanhadja Akhrouf et Cheïma Benhamida.
15 heures - 17 heures : Les libertés et les droits humains dans la région : état des lieux de la répression
Khadija Ryadi, coordinatrice de la Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH), lauréate du prix des droits humains 2013 des Nations unies.
Aïssa Rahmoune, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH, dissoute), vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
Hakim Fekih, blogueur, membre du Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT).
Marouan Tashani, ancien juge, directeur du Center for Human Rights Defender Association (CHRDA).
Diko Hanoune, secrétaire général de l'Association des haratines de Mauritanie en Europe (AHME).
Bachir Moutik, membre de l'Association des familles des prisonniers et des disparus sahraouis (AFAPREDESA).
Modération : Souad Frikech et Lila Tamensurt.
Conclusion : Ayad Ahram, défenseur de droits humains.
Séminaire organisé par Actions-détenus (AD) - Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) - Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF) - Association de défense des droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM) - Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) - Association marocaine des droits humains-Île de France (AMDH-IdF) - Association des Marocains en France (AMF) - Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) - Collectif des familles des disparus en Algérie (CFDA) - Comité pour le respect des libertés des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) - Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH) - Femmes plurielles (FP) - Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR) - Institut Mehdi-Ben Barka/Mémoire vivante - Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) - Riposte internationale (RI) - Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT).

 

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