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jeudi 29 février 2024

Comportement ignoble de l'armée israélienne


vendredi 16 février 2024
Euro-Med Human Rights Monitor

"Ils ont fait venir des civils israéliens pour qu’ils assistent à nos tortures nues" : Les tortures infligées par l’armée israélienne aux prisonniers palestiniens sont transformées en divertissement pour les téléspectateurs israéliens.

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International : La souveraineté du Peuple sahraoui sur ses ressources naturelles au cœur d’une conférence à Genève

International

Le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental organise mardi à Genève, une conférence sur la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles, avec la participation de diplomates et de juristes et ce en marge de la 55e session du Conseil onusien des droits de l’Homme.

Cette conférence de solidarité, coïncidant avec le 48e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, vise à mettre en avant les réalisations et les acquis juridiques récents du peuple sahraoui devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans le cadre du processus de décolonisation.

L’avocat du Front Polisario devant la CJUE, Gilles Devers, rappelle, à cette occasion, les acquis juridiques phares de la Cause sahraouie durant ces dernières années notamment les résolutions de la CJUE outre les perspectives qui vont découler de sa décision attendue en vue d’arrêter le pillage des ressources du peuple sahraoui dans le cadre des conventions européennes avec l’État de l’occupation marocaine.

L’académicien espagnol Carlos Ruiz Miguel évoque quant à lui la responsabilité historique et légale d’Espagne envers le Sahara occidental et plus particulièrement envers la protection de ses richesses naturelles.

Pour sa part, la présidente de « l’observatoire national pour la surveillance des richesses naturelles », Mme Sylvia Valentin mettra l’accent sur le pillage par le Maroc des ressources du peuple sahraoui tout en citant les entreprises impliquées dans ce pillage, en se référant au suivi établi par l’observatoire des richesses du Sahara occidental.

De son côté, le représentant du Front Polisario en Suisse et auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir mettra, à la fin de la conférence, l’accent sur la dimension légale complémentaire notable dont jouit la cause sahraouie à la faveur des dernières résolutions.

APS



 

mardi 27 février 2024

Echanges France-Maroc les relations bilatérales

Le chef de la diplomatie française au Maroc pour acter le dégel des relations





Dans cet article:

Le ministre français des Affaires étrangères est en visite dans la capitale marocaine, Rabat. Arrivé dimanche soir, Stéphane Séjourné sera reçu dans la matinée par son homologue Nasser Bourita. Au programme des échanges, les relations bilatérales en cours de dégel après 18 mois très tendus.

Avec notre correspondant à Rabat, Victor Mauriat

Plus d’une année s’est écoulée entre la dernière visite d’un ministre français des Affaires étrangères et celle de Stéphane Séjourné. En décembre 2022, Catherine Colonna, sa prédécesseure, venait annoncer à Rabat la fin des restrictions de visas vers la France, une crise qui avait durablement marqué les esprits marocains. Pour preuve, aucune amélioration significative n’a été observée entre les deux pays dans les semaines suivantes.

La tension est même revenue à son comble lorsque le Parlement européen a voté une motion demandant au Maroc de mieux respecter les droits de l’homme. Pour Rabat, pas de doute, la mission est téléguidée par Paris et même par un certain Stéphane Séjourné, à l’époque chef du mouvement Renew à Strasbourg. Alors en réponse, le Maroc avait mis fin à la mission de son ambassadeur à Paris et les discussions s’étaient limitées au strict minimum.

Ces dernières semaines, plusieurs déclarations, notamment de l’ambassadeur de France au Maroc, ont mentionné la nécessité « d’avancer » sur la question du Sahara occidental. Des propos qui ont retenu l’attention du royaume, tant la cause est centrale pour Rabat.


Lire la suite sur RFI

 

lundi 26 février 2024

Nouvelles de Ziad Meloukh

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[debat-ensemble-05] Des nouvelles de Ziad Medoukh

Boîte de réception
Une vraie famine à Gaza
La population civile dans la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza souffre de manque de nourriture et de produits alimentaires .
400.000 habitants de ces régions sont en train de mourir de faim
Il n'y a rien sur les marchés de Gaza après cinq mois de bombardements intensifs et de fermeture totale de tous les passages qui relient la bande de Gaza à l'extérieur.
Les aides humanitaires internationales n'entrent pas dans le nord de la bande de Gaza
Aucune organisation internationale ou association locale ne s'occupe  de ces civils abandonnés et laissés à leur sort par un monde officiel complice.





 

samedi 24 février 2024

Pauvreté au Maroc : l’inflation a porté un coup fatal aux Marocains ..... Pourtant le roi du Maroc fait partie des plus riches au niveau mondial


 

Collectif 05 pour la paix en Palestine – 24 février 2024 - Il faut parler de vous

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[debat-ensemble-05] texte de Lucile dit à la manifestation pour un Cessez le Feu ce samedi 24 février

Boîte de réception
Forums

Il y avait une maison

C’est un devoir de parler de vous, d’avoir le courage de regarder votre histoire aussi terrible soit-elle…et de la raconter, peuple de Palestine assassiné…

Un garçon d’une quinzaine d’années, le visage tuméfié, déformé, ensanglanté, il est totalement désorienté il a été enlevé, battu, humilié, torturé par l’armée et puis relâché…

Oui c’est violent, mais il faut parler de vous, de ce que l’on vous fait endurer, peuple de Palestine torturé, car le silence est complicité…

Un adolescent porte un gros baluchon sur le dos, il marche à contresens, il presse le pas, il parle seul, sous sa casquette, il a l’air un peu fou… Avec son frère il était allé chercher à manger, mais ce sont les restes du corps de ce dernier qu’il porte sur son dos dans sa couverture repliée en paquet, les restes de son frère qu’il ramène à la maison au lieu d’un sac de farine de blé…

Oui c’est indécent tellement que c’est souffrant, mais il faut parler de vous, peuple de Palestine assassiné, car c’est le silence qui permet…

Parfois je ferme les yeux et je me souviens, Qu’il y avait une maison… Qu’il y avait un jardin…

Un garçon est assis dans une rue au milieu des détritus, il lève un bras appelant à l’aide, de profil il a l’air entier, mais pourquoi reste-t- il exposé sous les tirs de l’armée ? jusqu’à ce qu’il tente de se relever, découvrant son deuxième bras arraché, au niveau de l’épaule, il réussit quelques pas titubant puis il perd l’équilibre, basculant le côté sectionné le premier, dans la poussière et la terre retournée.…

Oui c’est indécent, mais il faut parler de vous, peuple de Palestine martyrisé, car le silence du monde ne peut plus durer.

Un homme qui pleure, à côté d’un petit linceul blanc, il pleure en décrivant les derniers instants de son enfant, mort de faim et de déshydratation, la couleur de ses lèvres desséchées et le dernier souffle de son petit corps si léger, il s’en voulait tellement de n’avoir rien pu lui trouver à manger …

Oui c’est indécent tellement que c’est souffrant, mais il faut parler de vous, peuple de Palestine de force affamé, car le silence est infâme …

Parfois je ferme les yeux et je me souviens, Qu’il y avait une maison… Qu’il y avait un jardin…

Un papa, agenouillé à côté de sa fille allongée, ils sont coincés dans une école ou une maison bombardée, à côté d’elle une grande tâche rouge, elle a le front barré d’un trou béant, il lui dit ces mots, elle le regarde, il n’y a pas d’espoir pour sa petite fille et il le sait. Il lui dit qu’elle va quitter ce monde monstrueux, et qu’il la rejoindra bientôt. Il lui demande de lui pardonner de ne pouvoir la sauver car ils sont encerclés par les chars de l’armée.

Oui c’est indécent, mais ce sont quelques exemples parmi des dizaines de milliers, peuple de Palestine génocidé, et le silence est une violence.

Parfois je ferme les yeux et je me souviens, Qu’il y avait une maison, Qu’il y avait un jardin,

Et une grande liane, qui donnait des fruits de la passion

Et des chaises empilées que vous mettiez en cercle pour discuter dans la cour pavée ombragée,

Il y avait les ados assis sur les escaliers, qui écoutaient, les rires des femmes, les discussions animées, les hommes qui fumaient, les enfants envahissants et criants qui passaient, jusqu’à ce qu’un tonton en prenne un sur ses genoux, et lui glisse un shekel dans la main, et les voilà partant en bande acheter un gouter chez le petit marchand d’à côté, ils couraient dans cette rue qui portait votre nom…

Le petit marchand a été tué dans un bombardement, lui et toute sa famille

Les enfants ont disparu, comme la rue qui portait votre nom, comme le quartier, comme cette maison,

Et vous êtes en train de mourir, loin, de faim, de soif, privés de soins, bombardés, soumis à tous les dangers dans ce piège insensé,

C’est un devoir de parler de vous, de dire votre histoire, peuple de Palestine assassiné …

C’était une cour intérieure pavée,

Et ça sentait l’été

Et puis il y avait une grande liane, qui donnait des fruits de la passion …

Lucile Ali

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LEROUX Jean Paul

22:32 (il y a 16 minutes)


Collectif 05 pour la paix en Palestine – 24 février 2024

 

jeudi 22 février 2024

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !

Association France Palestine Solidarité

14:12 (il y a 6 heures)


Déclaration d’Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !

>> Lire la déclaration sur le site de l'AFPS

La Cour internationale de Justice (CIJ) met de nouveau l’oppression des Palestiniens sur le devant de l’actualité. A la demande de l’Assemblée générale des Nations unies, elle doit statuer sur la « légalité » de l’occupation prolongée du territoire palestinien par Israël.

Fort opportunément les auditions de la CIJ sont l’occasion de rappeler que tout n’a pas commencé le 7 octobre.

Interroger la Cour sur la légalité de l’occupation israélienne c’est déjà apporter un des éléments de réponses puisqu’en droit l’occupation d’un territoire ne peut être que temporaire. Après 57 années assorties de colonisation de peuplement, de nettoyage ethnique, d’annexion, de négation de tous les droits fondamentaux du peuple palestinien, on n’est plus dans le temporaire mais dans une annexion de facto.

Cette semaine d’audition de la CIJ est l’occasion pour les Palestiniens de rappeler que cela fait plus de 100 ans que leur souveraineté sur leur terre a été niée par les puissances coloniales de l’époque qui se sont octroyé le pouvoir d’offrir en partage un territoire qui ne leur appartenait pas. Une négation qui dure encore aujourd’hui.

L’occasion de rappeler que le blocus de la Bande de Gaza, partie intégrante du territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est une punition collective imposée par Israël aux Palestiniens depuis 17 ans, en violation du droit international.

L’occasion de rappeler que la puissance occupante a le devoir d’assurer la sécurité de la population vivant sur le territoire qu’elle occupe. Devoir qu’Israël foule aux pieds depuis 57 ans puisque ce qui caractérise cette occupation c’est sa violence, les mesures de répression constantes, les agressions, les assassinats, les emprisonnements arbitraires, le soutien aux colons dans les violences qu’ils exercent en toute impunité à l’encontre des Palestiniens vivant sous occupation militaire.

Une occupation militaire que le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, semble ignorer puisqu’il n’en prononce jamais le nom.

L’occasion de rappeler qu’Israël a mis en place, afin de faire aboutir son projet colonial, un régime de domination et d’oppression à l’encontre du peuple palestinien dans son ensemble, un régime qui correspond en tout point à la définition en droit du crime d’apartheid.

Et bien sûr l’occasion de replonger au cœur de l’actualité brûlante, celle du génocide en cours dans la Bande de Gaza. Un génocide rendu possible par l’invisibilisation et la déshumanisation des Palestiniens, par la négation de leurs droits et de leur existence en tant que peuple, par l’instauration de ce régime d’apartheid. Un génocide rendu possible par l’impunité que les grandes puissances offrent à Israël depuis des décennies. En toute logique, de crimes de guerre en crimes contre l’humanité, Israël a glissé sans jamais en être empêché vers le crime de génocide !

Le 26 février, cela fera un mois que la CIJ aura ordonné à Israël d’assurer la protection des civils à Gaza, de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Depuis la situation n’a fait qu’empirer : poursuite des bombardements et des déplacements forcés, Rafah menacée, famine, manque d’eau, impossibilité d’apporter des soins.

Un mois que les États signataires de la convention contre le risque de génocide qui ont le devoir de tout faire pour l’empêcher et l’obligation d’appliquer les ordonnances de la CIJ n’ont rien fait, se rendant complices du génocide en cours. Les sanctions à appliquer immédiatement à Israël ne manquent pourtant pas : il suffit de se calquer sur ce qui a été fait contre la Russie. Pire, certains continuent de livrer des armes à Israël et deviennent des acteurs de ce génocide. Stéphane Séjourné quant à lui, prétend ne pas savoir si la France livre des armes à Israël !

Au-delà de l’arrêt immédiat de toute livraison d’armes, toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël doit être stoppée. Pour l’Union européenne, il y a bien longtemps que l’accord d’association avec Israël aurait dû être suspendu. De même, comment les pays européens peuvent-ils encore accepter sur leur territoire les produits issues des colonies israéliennes ?

Combien de dizaines de milliers de morts, de destructions, quel niveau de souffrance, de famine, quel niveau d’horreur dans le quotidien de centaines de milliers d’enfants vous faut-il, monsieur Macron, monsieur Séjourné pour AGIR.

Voilà bientôt cinq mois que les peuples du monde entier manifestent leur solidarité avec le peuple palestinien, hurlent leur indignation, exigent la fin de ces crimes monstrueux.

Voilà bientôt cinq mois, qu’après un soutien inconditionnel à Israël, vous ne faites toujours RIEN pour arrêter ces crimes à part quelques rares protestations ! Vous savez pourtant que les paroles n’ont aucun pouvoir sur Israël et son premier ministre, ça n’est pas une nouveauté.

Allez-vous enfin vous décider à AGIR ? C’est l’humanité toute entière qu’Israël assassine en ce moment, et vous regardez faire. Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !

Anne Tuaillon, Présidente de l'AFPS

Le 22 février 2024

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La mort de Navalny : un nouveau crime de Poutine


Alexeï Navalny vient de mourir dans son camp de détention de l’Arctique russe. On ne connaît pas encore les causes exactes de sa mort. Mais, quelles qu’elles soient, elles renvoient à sa scandaleuse condamnation par une justice aux ordres du pouvoir et à son transfert dans une colonie pénitentiaire très dure, avec un régime spécialement aggravé pour lui. Il s’agit d’un assassinat d’État. Nous soutiendrons toutes les initiatives
visant à assurer une enquête indépendante sur les causes et les circonstances exactes de la mort d’Alexeï Navalny.

Cette terrible fin du principal opposant à Poutine vise à intimider celles et ceux qui oseraient se dresser contre l’autocrate du Kremlin et sa sale guerre en Ukraine.

Soutenons le combat des démocrates de Russie pour chasser du pouvoir Poutine et sa clique afin que s’instaure enfin dans ce pays une véritable démocratie. Soutenons celles et ceux qui, en Russie, s’opposent à la guerre. Exigeons la libération de tous-tes les prisonnier-ères politiques anti-guerre du goulag poutinien.

ENSEMBLE! rend hommage au courage d’Alexeï Navalny dans son combat pour la démocratie et contre la guerre de Poutine. Le 24 février, deux ans après le début d’une guerre sanglante, nous manifesterons notre
indéfectible soutien au peuple ukrainien pour que cesse l’agression dont il est victime.

A L’APPROCHE DE RAMADAN, LES GAZAOUIS SONT DANS L’IMPASSE Un Ramadan infernal s’annonce à Gaza.

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Mercredi 21 février 2024
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Un Ramadan infernal s’annonce à Gaza. Le ministère palestinien de la Santé déplore que depuis le 7 octobre, les attaques israéliennes sur Gaza ont fait au moins 29.313 morts, dont un grand nombre d’enfants, et 69.333 blessés. De leur côté, les Nations Unies signalent qu’un million de femmes et de filles ont été déplacées, dont la moitié à Rafah. Puis en dépit de l’indignation mondiale, les États-Unis ont opposé pour la 3ᵉ fois leur veto à une résolution du Conseil de sécurité pour mettre fin à l’agression israélienne. Et alors que les discussions à la Cour internationale de justice sur ce crime contre l’humanité se poursuivent, les Gazaouis, eux, se préparent pour l’un des pires mois de Ramadan.

Le Maroc essaie de se reconstruire. Le dernier rapport d’Oxfam Maroc sonne l’alarme sur l’inflation : 3,2 millions de Marocains ont basculé dans la pauvreté ou la vulnérabilité, évaporant huit ans de progrès. L’ONG souligne les inégalités exacerbées par la crise, touchent particulièrement les femmes et les jeunes. Les causes profondes, incluant la pandémie et la guerre en Ukraine, sont analysées, tandis que les mesures gouvernementales sont jugées insuffisantes. L’économie marocaine se trouve à un carrefour critique, nécessitant des actions immédiates pour garantir une croissance durable.

 

dimanche 18 février 2024

Maroc : Une visite d'un camp de paysannes sinistrées depuis le séisme de septembre dernier

Amal Lahoucine, président du Syndicat des paysans du Maroc, visite régulièrement les familles sinistrées depuis le terrible tremblement de terre de septembre dernier. Il envoie à Solidmar le compte-rendu de sa dernière visite
  "Je suis très occupé par les problèmes des paysannes sinistrées. Elles vivent  dans des camps comme des prisonnières, dans des cellules en plastique. Elles n'ont rien à manger, leurs cuisines sommaires en plein air enfument le ciel et leurs enfants qui jouent dans la  poussière attendent quelque chose à manger. Tout a l'apparence d'un  camp de réfugiés après une guerre. Les femmes qui sont en grossesse sans suivi sanitaire, ne savent pas encore comment se passera le moment de leur accouchement. Trente-six familles paysannes pauvres vivent dans ce camp, dans une situation qui ressemble à de l'esclavage. Elles ont perdu leur travail des champs, victimes de survivances du féodalisme. Elles n'ont pas obtenu le droit à la réhabilitation car elles ne sont pas propriétaires des maisons qu'elles habitaient avant le tremblement de terre, elles ne sont pas couvertes par le droit du travail, elles vivent dans la misère. Dans leur camp, elles sont harcelées chaque jour par les agents des autorités qui les menacent de les  chasser de ce camp de concentration qui est pourtant leur seul refuge. Ces femmes  ont besoin de soutien, de solidarité et d'aide..!
Voilà un résumé de la situation du seul camp que j'ai  visité, non loin du barrage AOULOUZ et des domaines des grands propriétaires fonciers."