MEETING de SOLIDARITÉ avec le Mouvement populaire du Rif
« Mais où va le Maroc »
Par Ayad Ahram via gmail.com
Il ne se passe pas un jour sans que nous parviennent des informations inquiétantes sur la situation actuelle des droits humains au Maroc.
Les indicateurs sérieux sont au rouge et soulignent une régression dangereuse en matière de respect des libertés et des droits fondamentaux.
Le mouvement de protestation populaire et pacifique que traverse la région du Rif, dont son chef-lieu Al-Hoceima, depuis la mort tragique de Mouhcine Fikri, a mis au grand jour la nature et le niveau de cette régression. Plusieurs atteintes graves aux droits humains ont été dénoncées, aussi bien par les associations marocaines que par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, dont Amnesty International, HRW, FIDH, etc. Elles ont toutes constaté et dénoncé les arrestations massives et arbitraires, le quadrillage militaire et policier des villes, des villages, des routes, de la région du Rif.
Sont tout autant constatés les interventions violentes, l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants pacifiques entrainant
la mort d’Imad El Attabi et Abdelhafid El Haddad, les assignations à résidence, le chantage fait aux familles des détenus et leur harcèlement
ainsi que la pratique lors des interrogatoires de la torture avérée, selon le rapport des médecins légistes mandatés par le Conseil National des Droits de l’Homme.
Des procès ont déjà jeté en prison plusieurs centaines de manifestants du «Hirak populaire du Rif ». D’autres sont en cours ou en préparation pour juger des centaines d’autres citoyens poursuivis en détention ou en liberté provisoire. Personne n’a été épargné par ces arrestations abusives. Pas même les mineurs.
Des journalistes ont eu leur part de cette répression aveugle, puisqu’une dizaine d’entre eux est poursuivie selon le code pénal, et non selon le code de la presse qui, lui, ne prévoit pas de peine d’emprisonnement. Des journalistes étrangers ont été expulsés et une délégation d’associations tunisiennes a été empêchée d’accéder à la ville d’Al-Hoceima. Des dizaines d’avocats de tous les barreaux du Maroc dénoncent chaque jour les atteintes aux droits de la défense, l’iniquité et les irrégularités des procès.
Les détenus sont dispersés sur plusieurs prisons, très loin de leurs proches. Les conditions de détention sont exécrables. Plusieurs prisonniers son en grève de la faim pour exiger leur libération et l’amélioration de leurs conditions carcérales. Leur état de santé se dégrade de jour en jour et le risque d’un drame humain n’est plus à exclure.
Les organisations de défense des droits de l’Homme, et avec elles des démocrates, ont tiré la sonnette d’alarme à travers des communications ou dans le cadre de rencontres inter-associatives ou institutionnelles, comme fut le cas du colloque du 9 octobre au Parlement européen, présidé par l’Eurodéputée Marie-Christine Vergiat (GUE).
Pour informer l’opinion publique sur ces violations graves des droits de l’Homme commises par l’État marocain et pour permettre aux organisations et aux démocrates européens d’exprimer leur solidarité internationale et d’interpeller leurs États sur leurs positionnements respectifs, nous organisons et/ou nous soutenons un meeting à l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme.
ainsi que la pratique lors des interrogatoires de la torture avérée, selon le rapport des médecins légistes mandatés par le Conseil National des Droits de l’Homme.
Des procès ont déjà jeté en prison plusieurs centaines de manifestants du «Hirak populaire du Rif ». D’autres sont en cours ou en préparation pour juger des centaines d’autres citoyens poursuivis en détention ou en liberté provisoire. Personne n’a été épargné par ces arrestations abusives. Pas même les mineurs.
Des journalistes ont eu leur part de cette répression aveugle, puisqu’une dizaine d’entre eux est poursuivie selon le code pénal, et non selon le code de la presse qui, lui, ne prévoit pas de peine d’emprisonnement. Des journalistes étrangers ont été expulsés et une délégation d’associations tunisiennes a été empêchée d’accéder à la ville d’Al-Hoceima. Des dizaines d’avocats de tous les barreaux du Maroc dénoncent chaque jour les atteintes aux droits de la défense, l’iniquité et les irrégularités des procès.
Les détenus sont dispersés sur plusieurs prisons, très loin de leurs proches. Les conditions de détention sont exécrables. Plusieurs prisonniers son en grève de la faim pour exiger leur libération et l’amélioration de leurs conditions carcérales. Leur état de santé se dégrade de jour en jour et le risque d’un drame humain n’est plus à exclure.
Les organisations de défense des droits de l’Homme, et avec elles des démocrates, ont tiré la sonnette d’alarme à travers des communications ou dans le cadre de rencontres inter-associatives ou institutionnelles, comme fut le cas du colloque du 9 octobre au Parlement européen, présidé par l’Eurodéputée Marie-Christine Vergiat (GUE).
Pour informer l’opinion publique sur ces violations graves des droits de l’Homme commises par l’État marocain et pour permettre aux organisations et aux démocrates européens d’exprimer leur solidarité internationale et d’interpeller leurs États sur leurs positionnements respectifs, nous organisons et/ou nous soutenons un meeting à l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme.
Lieu : Bourse du Travail 3, rue du Château d’eau 75010 Paris Métro : République
Date : Vendredi 8 décembre 2017 de 18h à 22h
Contact : comite.meeting@gmail.com
Premiers signataires :
-Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) -Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) -Association Marocaine des Droits Humains-IDF (AMDH-IDF) -Association des Marocains en France
(AMF-Fédération)
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