Des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim |
Équipe Média Sahara Media Team ايكيب ميديا | ||
Traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي |
Les
prisonniers politiques sahraouis poursuivent des grèves de la faim pour
protester contre les diverses formes d'oppression, la torture qu'ils
subissent chaque jour et les condamnations injustes que le Royaume du
Maroc leur inflige.
Mohamed Hassana Ahmed Salem "Burial" est en grève de la faim depuis 29 jours. Il demande sa libération immédiate et qu’on permette à sa famille
de le rencontrer, car l'un des moyens de punir les détenus est de ne
pas laisser leur famille leur rendre visite. Burial exige également
d'être rapproché de sa famille à El Ayoun occupé. Sa sœur Am Saad a
lancé une alerte sur la détérioration de son 'état de santé. Elle a
appelé les ONG et les États à intervenir pour sauver la vie de son
frère. Rappelons que Burial est détenu pour sa participation au
campement de protestation de Gdeim Izik, condamné dans le procès
grotesque qui a suivi à 30 ans de prison.*
Hussein Bachir
Brahim est en grève de la faim depuis 9 jours. C'est un étudiant
sahraoui, emprisonné à Marrakech. Il a été expulsé par l'Espagne vers le
Maroc, alors qu'il avait demandé l'asile politique. Il fuyait un mandat
d'arrêt de la police marocaine, utilisant de fausses accusations pour
l'arrêter. Sa famille dénonce le fait que le jeune Hussein est au secret
depuis sa livraison par l’Espagne. Il a comparu devant un tribunal le
16 avril sans que ni sa famille ni son avocat n’en soient informés.
Ali Salem Boujemaa
"Saadouni" a entamé une grève de la faim lundi dernier, le jour même de
son procès, qui a été reporté parce que la défense a exigé la
comparution du policier qu’il est accusé d’avoir agressé et des témoins.
Le tribunal était entouré de policiers qui ont interdit aux Sahraouis
d'assister au procès. Saadouni a été arrêté le 11 avril dans l'une des
principales avenues d'El Ayoun occupées par des policiers en civil. Il a
disparu pendant 48 heures. L'arrestation a eu lieu le lendemain du jour
où Saadouni et un camarade avaient installé des drapeaux de la RASD
dans un rond-point sur l'avenue de la capitale occupée.
Arrêter de manger
est devenu un instrument de lutte pour les prisonniers politiques
sahraouis dans les prisons marocaines. Les grévistes se trouvent dans un
état de santé très affaibli.
*Après avoir
reçu la promesse qu'il serait transféré dans une prison plus proche d'El
Ayoun, où vit sa famille, que celle de Tiflet2 où il est actuellement
détenu (à 1300 km d'El Ayoun), Mohamed Bourial vient de suspendre sa
grève de la faim.
Merci à Tlaxcala
Source: https://www.emsahara.com/?p=65536
Date de parution de l'article original: 18/04/2019
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=25852
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