Sale temps pour l’entreprise coloniale et criminelle du Maroc telle que menée au Sahara Occidental depuis la marche verte de 1975.
Une déclaration datée de ce mardi 28 juillet de l’ambassade américaine à Rabat, dont nous avons obtenu copie, finit d’enterrer définitivement la scandaleuses déclaration de Trump sur la prétendue marocanité du Sahara Occidental, dont se gargarisait Rabat depuis décembre passé, mais sans en avoir obtenu ce qu’il désirait en dépit de sa trahison, désormais formelle, de la cause palestinienne.
Un rejet international unanime avait en effet accompagné cette déclaration, à commencer par les pays européens et très impliqués dans le dossier sahraoui, comme la France et l’Espagne, au même titre que les États membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU. Au-delà des formules de politesse contenu dans le document de l’ambassade US basée à Rabat, signé par Joey Hood, sous Secrétaire d’Etat chargé du Proche-Orient, le camouflet est total.
L’humiliation aussi. Ce haut responsable américain, qui déjuge Trump par rapport à son scandaleux deal, insiste avant tout, dans une conférence de presse animée à Rabat à la suite de sa rencontre avec Nacer Bourita, ministre des AE marocain, sur le nécessaire retour à la légalité internationale, et au règlement de ce conflit sous l’égide de l’ONU.
Cela implique, ajoute le même responsable, la désignation rapide d’un nouvel envoyé du SG de L’ONU pour cette région, mais aussi et surtout l’arrêt du conflit armé qui a repris à El Guerguerat depuis que le Maroc a rompu unilatéralement le cessez-le-feu conclu en 1991 entre l’armée coloniale marocaine et le front Polisario, représentant légitime et unique du peuple sahraoui.
Les rêves fous de Mohamed VI, déjà profondément embourbé dans le scandale Pegasus, viennent donc de fondre comme neige au soleil. Sa trahison de la cause palestinienne ne lui a rapporté que plus de honte, et un rejet total de la part de sa propre population.
Celui qui se targuait de nous narguer en faisant mine de soutenir le mouvement terroriste et indépendantiste de Ferhat M’Henni risque dans un très proche avenir de voir son trône, déjà chancelant, se renverser dans un bruit de tonnerre, avec son contenu bien sûr. Voilà pourquoi il ne fallait certainement pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
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