Télégrammes
Dans une décision rendue ce mercredi 22 janvier, le tribunal de première instance de Rabat a estimé qu’il n’était pas compétent pour statuer dans le procès intenté par l’avocat Faiçal Oumerzoug, demandant la dissolution de l’AMDH.
La plainte déposée par Me Faiçal Oumerzoug membre du barreau de Rabat, visant à obtenir la dissolution de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) en raison des déclarations de son président, Aziz Ghali, concernant le Sahara marocain tombe à l’eau.
Que
dit l’affaire Pegasus ? D’abord, qu’il est impossible pour la
DST marocaine d’avoir agi sans l’aval du roi. Ensuite, que tous
les secrets détenus par le Maroc le sont aussi par Israël. Enfin,
que la crise avec l’Algérie va s’aggraver
La meilleure défense, dit-on, c’est l’attaque. Le régime marocain tente ces derniers jours de se dédouaner de l’immense scandale Pegasus
qui secoue sa police politique, la Direction générale de la sécurité du
territoire, plus connue sous l’acronyme DST, et son puissant patron, Abdellatif Hammouchi, en sortant les griffes et en rameutant la meute habituelle.
Accusé d’avoir espionné, grâce au logiciel Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, une légion de personnalités de tous bords et de toutes nationalités, Rabat nie.
Et contrattaque en déposant plainte
pour diffamation en France contre Forbidden Stories et Amnesty
International, les ONG à l’origine de ces révélations, ainsi que contre Le Monde, Mediapart et Radio France, qui ont donné une large couverture à cette affaire.
Mais c’est peut-être un baroud d’honneur.
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire