L’Accord d’association en vigueur depuis le premier janvier entre le Maroc et le Royaume-Uni, n’inclut pas le territoire du Sahara occidental, a indiqué le ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et le Commonwealth Office, James Cleverly, répondant à une question écrite adressée par la députée travailliste, Kim Johnson. « Le Sahara occidental n’est pas inclus dans le territoire couvert par l’accord d’association conclu entre le Royaume-Uni et le Maroc, comme le précise l’article de l’accord relatif à l’aspect territorial. L’Accord d’association Royaume-Uni-Maroc est applicable de la même manière que les accords liant l’Union européenne au Maroc », a-t-il précisé. « L’application de certaines parties de l’accord d’association Royaume-Uni-Maroc à quelques produits originaires du Sahara occidental, conformément à l’arrêt de la Cour de justice européenne relatif à cette question, n’affecte pas notre position concernant le statut du Sahara occidental que nous considérons comme indéterminé », a soutenu, James Cleverly. Il a ajouté, en outre, que « le Royaume-Uni a pris note de la définition des Nations unies du (statut) du Sahara occidental comme territoire non autonome ».
Par ailleurs, « Nous soutenons pleinement les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-il dit. Le nouvel accord d’association conclu entre le Maroc et le Royaume-Uni est entrée en vigueur avec la sortie de Londres de l’Union européenne à la fin de l’année 2020. D’un autre côté un panel d’experts exceptionnel a tenu une rencontre en ligne sur les derniers développements au Sahara occidental et tenter d’apporter des réponses aux questions liées notamment aux effets qui pourraient résulter de la confrontation armée actuelle sur le terrain et les perspectives de paix, ont indiqué les organisateurs.
Sous le thème : « Droit international, diplomatie et guerre au Sahara occidental », cet évènement parrainé par un groupe européen des droits de l’homme, se veut une occasion de débattre des implications de la décision de l’ex-président américain, Donald Trump, de reconnaitre la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et d’aborder ce que prévoit le Droit international à ce sujet, rapporte l’association organisatrice Emmaus Stockholm. Les participants ont tenté de répondre à la question: « À quoi ressemblerait la politique américaine concernant la dernière colonie en Afrique dans les mois et les années à venir? ».
M. B.
DÉCOLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL
Alger et Moscou appuient la seule légalité internationale
Le
ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a eu, jeudi, un
entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, avec
lequel il a examiné nombre de questions régionales d’intérêt commun. Le
chef de la diplomatie algérienne a fait savoir, sur son compte officiel
Twitter, qu’il s’est entretenu jeudi par téléphone avec son homologue
russe Sergueï Lavrov, avec lequel il a évoqué des questions régionales
d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahara
occidental ». Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères a
rappelé, dans un communiqué, que les deux ministres avaient échangé les
vues sur la situation au Sahara occidental, réaffirmant la position de
principe portant règlement de ce conflit qui a tant duré, en se
conformant à la règle juridique reconnue sur le plan international. Les
deux responsables avaient également affirmé leur appui à la coordination
des efforts de la communauté internationales afin de contribuer au
développement du dialogue inter-libyen, avec la participation, bien
entendu, des forces politiques efficaces dans ce pays, conformément à la
résolution 2510 du Conseil de sécurité, précise la même source. Dans le
même contexte, les chefs de la diplomatie ont échangé les vues sur la
coopération entre la Russie et l’Algérie pour mettre en application les
conclusions du sommet Russie-Afrique tenu, rappelle-t-on, à Sotchi en
octobre 2019.
M. Bendib
Le Courrier d’Algérie, 30 jan 2021
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