Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala
Polémique sur le prix du poisson
Lors d’une session parlementaire, le ministre de l’Agriculture, Ahmed Albouari, a provoqué des moqueries avec ses déclarations sur l’impact de la sécheresse sur la hausse des prix du poisson, reliant cela à l’effet du climat. Au lieu d’aborder les véritables causes comme les quotas de pêche, la surpêche industrielle ou l’export excessif, il a offert des explications jugées absurdes. Les députés critiquent un mépris pour l’intelligence des citoyens et une gestion défaillante. Ils réclament davantage de transparence, de réformes et de mesures pour protéger les consommateurs et renforcer la production nationale.
Le
jour 10, Hassan Dah, Abdallahi Lakfawni et Mohamed Embarch Lefkir, ont
témoigné devant le tribunal. Interruptions et questions humiliantes
étaient fréquentes et les témoignages prouvent la violation de la
Convention contre la torture, selon un observateur international.
Mohamed Embarch Lefkira déclaré que Gdeim Izik était un camp de
protestation contre la marginalisation du peuple
sahraoui. Il avait rejoint le camp la première semaine avec
sa famille et a déclaré, face aux cris du parquet : «Je condamne
la politique de la faim que l'occupant marocain dirige et la politique
des entreprises étrangères qui soutiennent les forces marocaines
d'occupation».
Lors des premières heures de
l'attaque, il était tombé en raison des gaz lacrymogènes, et transporté par sa famille pendant 4 kilomètres et il a ensuite
parcouru les 8 kilomètres restants jusqu'à sa maison d'El Aaiun.
Interrogé sur les rapports, Lefkir déclare qu'il nie tout en eux. Des hommes masqués l'ont enlevé et agressé
dans la maison de son oncle. Il a été battu devant sa
famille et ses voisins, ils l'ont emmené vers un endroit inconnu, l'ont pendu au plafond par son pied et sa
main (c'est-à-dire connue à la méthode du poulet), et lui ont donné un
coup de pied et l'ont battu. Ils ont mis un chiffon dans sa
bouche et versé l'eau des toilettes dans sa bouche; ils l'ont brûlé avec
des cigarettes, ont versé de l'urine sur lui; pris ses ongles avec une
tondeuse, l'électrisant et le menaçant de viol. Il a dit que pendant la
torture, il n'a été questionné que sur sa position politique de sa
relation avec le Front Polisario. La torture a duré trois jours, pendant lesquels il a
été envoyé devant le juge d'instruction, et torturé en face de lui. Ils l'ont
envoyé à la prison, où les tortures ont recommencé, et il a été encore
pendu dans la position de poulet. Lefkir a déclaré : «Nous condamnons le silence des Nations Unies et exigeons notre libération immédiate». Le
juge lui demanda
pourquoi il avait signé les déclarations.Il a déclaré que les
gardiens, avec le juge présent, lui ont déclaré : «Si vous ne signez
pas, je vous renverrai, et vous serez torturé plus et pire que ce que
vous avez déjà enduré». Il a expliqué comment il avait nié toutes
les charges au juge, et lui a expliqué qu'il a été arrêté en raison de
son activisme. Il termine ses déclarations en commentant les examens
médicaux ordonnés par le tribunal. Il a dit qu'il ne faisait pas
confiance aux examens médicaux. Il a précisé qu'au cours de son
interrogatoire, le prétendu médecin a commencé à discuter avec lui du
droit à l'autodétermination des populations du Sahara occidental, lui disant qu'il serait «plus sûr» pour lui de s'accorder avec l’État marocain. Cette
femme était-elle médecin ou policière ?
Christopher Ross éclipsé par les deux représentants de la Minurso
Sauf surprise majeure, Christopher Ross devrait hériter d’un rôle secondaire
dans la rédaction du rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara
occidental. Depuis l’adoption de la résolution 2285 le 29 avril 2016, le
médiateur américain n’a pas effectué la moindre tournée dans la région.
Sauf surprise majeure,
Christopher Ross devrait hériter d’un rôle secondaire dans la rédaction du
rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental.
Le secrétaire général de l’ONU présentera à la mi-avril son premier rapport
sur le Sahara occidental. Cette année, les vedettes devraient être la
Canadienne Kim Bolduc, cheffe de la Minurso, et le général chinois Wang
Xiaojun, qui dirige depuis décembre dernier les Casques bleus.
Le
Sahara Occidental est rarement l’invité de nos médias français
populaires, et ne doit une certaine attention qu’à quelques personnes
vigilantes. Et pourtant la situation est embourbée depuis des décennies
sur fond de concessions sur le droit international.
Le Sahara occidental
Le pays quasi désertique de 266 000 km2 est situé sur la côte
nord-ouest de l’Afrique, bordé par 1000 km de côtes à l’ouest,
limitrophe du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie. Ses frontières
sont internationalement reconnues et légales. Elles sont celles héritées
du colonialisme. Dès 1963, le pays est inscrit sur la liste onusienne
des territoires à décoloniser, il l’est toujours. Représenté par son
Front de libération, le Polisario (Front pour la libération de Saguia el
Hamra, et Rio de Oro), le peuple sahraoui est reconnu par l’ONU, qui
tente de résoudre une situation embourbée, depuis des décennies, dans
les bas-fonds de concessions sur le droit international. Sa langue
nationale est le hassanya.
En 1884, la conférence de Berlin répartit l’Afrique entre puissances
coloniales et le Sahara Occidental devient espagnol. La présence
espagnole, essentiellement concentrée sur quelques points de la côte, et
en mer, laisse libre cours à la vie traditionnelle nomade des
Sahraouis, et aux échanges commerciaux qui transitent à travers le
désert. L’opposition à l’occupant est constante, régulièrement réprimée.
Cheikh Banga a condamné la campagne
médiatique qui dépeint le groupe en tant que criminels. Banga a
expliqué comment il a été agressé dans la tente de sa tante le 8
novembre par des hommes masqués. C'était sa première visite au
camp, le 7 novembre, quand il a apporté des affaires à sa
tante. Les hommes masqués l'ont emmené à la gendarmerie où
il a été torturé pendant quatre jours, avant de le présenter à un juge. Il a perdu conscience à
plusieurs reprises. Il a déclaré qu'il n'a jamais été interrogé sur
gdeim izik, et que la raison de son enlèvement était son
opinion politique.
Il a expliqué que le camp était le déplacement du
peuple sahraoui. les déplacements sont lorsque les gens
quittent la répression, dans un endroit où ils peuvent trouver la paix.
Le
17 mars dernier, les avocats d’Ali Aarrass ont saisi le Comité contre
la Torture (CAT) de l’ONU pour que les autorités marocaines mettent fin
aux conditions de détention solitaire d’Ali Aarrass.
Le 28 mars, le
CAT a fait droit à leur demande et ordonne une mesure provisoire pour
que « le régime pénitentiaire de Ali soit allégé et ses droits
garantis ».
C’est une victoire importante dans le combat pour la libération d’Ali Aarrass et contre les conditions de détention inhumaines.
Voici ces conditions d’isolement auxquelles le Maroc est ordonné de mettre fin immédiatement :
Lors d'un débat
au Salon du livre samedi, Leïla Slimani a abordé la situation des
Marocaines, leur diversité et leurs droits. L'échange qui a suivi amène à
s'interroger sur les inégalités de traitement entre riches et pauvres
dans le royaume.
Au salon du livre à Paris, samedi 25 mars 2017. Photo Diarmid Courreges. AFP
Pour la deuxième fois de son histoire, le Salon du livre de Paris, du 24 au 27 mars, mettait à l’honneur le Maroc. Si
la littérature était l’objet principal, une tension qui ronge la
société marocaine s’est invitée dans un débat animé par l’écrivaine
franco-marocaine et Goncourt 2016, Leïla Slimani, samedi. Au détour
d’un échange sur le sentiment d’appartenance à deux nations, «la femme marocaine» est évoquée. L’auteure embraye avec ironie : «J’aimerais bien la rencontrer cette femme marocaine.» Petite pique pour montrer l’absurdité d’une telle projection mentale. Et, de poursuivre : «Il existe des femmes marocaines, voilées, pas voilées, traditionnelles, modernes, petites, grandes, etc.»
Jeudi 30
mars, Le Front National sera en campagne au cinéma « Le Royal » à Gap.
Le COllectif
Départemental 05 contre les idées d'EXtrême droites'invite dans cette
campagne !
Car, c'est de plus en plus évident : le Front
National ment !L'entreprise familiale Le Pen n'a que faire ni des petits,
ni de la démocratie.
Le père, malgré les procès de son parti et grâce
à une fortune mal acquise soutient avec 6 millions d'euros la campagne de la
fille. Marine Le Pen est poursuivie par la justice pour l'emploi fictif des
membres de sa famille et de son parti avec l'argent public alloué pour le
travail parlementaire.
Ce parti « aux mains propres » est pris lui
aussi les doigts dans la confiture.
Le projet déguisé du FN est au moins celui d'un
pouvoir autoritaire, répressif, opposé aux libertés et droits démocratiques. Il
veut diviser et opposer français et immigrés, hommes et femmes, hétéros et
homos, vieux et jeunes, salariés et chômeurs. Et puis quoi encore ? L'Extrême
droite est toujours du bon côté : le patronat l'invite à table !
La
cour a commencé par interroger Hassan Dah. Il a déclaré qu'en sa
qualité de Sahraoui, dont la culture repose sur des valeurs et des
normes éthiques, et en tant que militant des droits de l'homme, il a
condamné tous les actes commis. "Ils violent le droit à la vie", a-t-il
déclaré. Il a adressé ses condoléances aux familles marocaines, mais
aussi aux familles sahraouies qui ont perdu leurs êtres chers tués par
les forces militaires marocaines lors de l'attaque du camp.
Hassan
a déclaré qu'il avait été enlevé, torturé et emprisonné en raison de
son militantisme politique et de ses opinions politiques concernant le
droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, et le droit de
bénéficier des ressources naturelles. Hassan a déclaré que ce tribunal
n'était pas légitime, mais il a été brusquement interrompu.
Il
a essayé de recommencer sa déclaration, mais a été de nouveau arrêté.
Le procureur se leva, frappa avec le micro et cria contre l'accusé. Le
juge a déclaré que Hassan ne colle pas au sujet et malgré de nombreux
avertissements a refusé de répondre à ses questions. La défense a tenté
de demander que l'accusé ait le droit de se défendre de la manière qu'il
considère comme la meilleure, mais qu'il a été constamment arrêté. La
partie civile a répondu que l'accusé a fondé ses arguments sur le droit
international humanitaire qui n'avait rien à voir avec un palais de
justice marocain.
Le prochain qui a été interrogé, Enama Asfari a
commencé par remercier la cour pour sa patience :
" je proteste contre ce procès qui utilise des faux rapports et
procès-verbaux et confirme que la cour nous prive tous de nos droits
quand ils ont rejeté les arguments de formulaire que ma défense a
présentée. Il s'agit de droits qui, à mon avis, doivent être respectés.
(...) Quelle est l'utilisation d'une constitution, de conventions si
elles ne sont pas respectées ? Cela signifie que la cour n'est pas prête
à évaluer les éléments de preuve de cette affaire. Il y a des arguments
que notre défense a fait avancer, où la cour traite une question
politique, en essayant de le couvrir avec une couverture judiciaire. Il
s'agit d'un problème politique ".
Enama a ensuite déclaré quela décision
d'attaquer le camp de gdeim izik était un abus de pouvoir, et ce qui
s'est passé dans le camp était une conséquence de l'attaque du
gouvernement. La décision d'attaquer le camp n'était pas juridiquement
fondée, car elle ne devait pas défendre la population, mais plutôt
attaquer les civils, et que les détenus sont responsables de
l'administration d camp.Le procureur général a donné l'ordre d'attaquer.
Un tribunal parisien a de nouveau jugé mardi irrecevable
une action en diffamation du Maroc contre Zakaria Moumni, un boxeur qui
a porté plainte en France pour torture contre le patron du
contre-espionnage marocain, une affaire qui a nourri une brouille
diplomatique entre Paris et Rabat.
Comme dans une précédente procédure, le tribunal
correctionnel de Paris a jugé "irrecevable" la constitution de partie
civile du Maroc, estimant qu'un État souverain ne peut être assimilé à
un particulier.
Le Maroc a immédiatement fait appel, selon l'un de ses
avocats, Me Ralph Boussier, regrettant que la Cour de cassation n'ait
pas été saisie de la question pour avis, comme le parquet l'avait
suggéré.
Actuellement,
plus d'une vingtaine de personnes exilées, prises en charge dans les Hautes-Alpes, en particulier dans le Briançonnais,sont menacées d'expulsion au nom de
l'application du règlement européen dit Dublin III. Ce dernier prévoit
que les personnes souhaitant demander l'asile en Europe doivent le faire
dans leur premier pays d'arrivée officielle sur le sol européen; pour
la plupart d'entre elles, il s'agit de l'Italie. Toutefois,
l'application de ce règlement est laissé à l'appréciation du pays dans
lequel ils souhaitent demander l'asile. Ces personnes ayant initié leur
parcours de reconstruction et souhaitant rester en France, et le
gouvernement français s'étant par ailleurs engagé à accueillir 30.000
réfugiés d'ici fin 2017, nous demandons la levée de l'application de ce
règlement dans notre département. - - - Intégralité de la lettre à M. Philippe Court:
Monsieur le Préfet des Hautes-Alpes, Je me permets de vous écrire aujourd’hui pour vous demander
votre aide. Je vous prie de suspendre dans les Hautes-Alpes
l’application des accords Dublin III qui prévoient le renvoi des
migrants qui souhaitent demander l’asile en France dans leur pays
d’arrivée officielle en Europe, et menacent une grande partie des
personnes exilées que nous accueillons actuellement. Plusieurs communes du département accueillent depuis plusieurs
mois et parfois plusieurs années des personnes qui ont dû quitter leur
pays et demandent aujourd’hui l’asile en France. J’ai pris conscience des réalités qu’ont fuies ces exilés, des
souffrances endurées dans leur pays, mais aussi tout au long de leurs
parcours, y compris depuis leur arrivée sur le sol européen et même
français. Ces realités m’indignent et m’incitent à agir en tant que
citoyen du monde, européen et français. J’apprends avec effroi que vous avez notifié à plusieurs de ces
personnes un arrêté de renvoi en Italie au prétexte de la procédure dite
de « Dublin III » qui stipule que la demande d’asile doit être
effectuée dans le premier pays d’accueil. Vous avez pourtant la
possibilité de « dédubliner » ces personnes pour les autoriser à
demander l’asile en France. Comme le récent rapport du Conseil de l’Europe l’a
établi : « L’Italie ne peut faire face seule à ces défis : les États
membres du Conseil de l’Europe doivent se montrer solidaires en veillant
à une répartition plus équitable des demandeurs d’asile en Europe. »[1] Comme le montre également Amnesty International[2], de nombreux
demandeurs d’asile se retrouvent face à des situations indignes, voire
dégradantes, en Italie, parce que ce pays n’arrive pas à faire face à
l’afflux de personnes, qui s’est ré-intensifié depuis 2016 avec la
fermeture de la route quasi-terrestre via la Turquie et la Grèce. Les
témoignages recueillis auprès des demandeurs d’asile haut-alpins ne font
que confirmer cette triste réalité. Or le règlement Dublin III est
inique et hypocrite : qu’ils aient été enregistrés ou non à l’étranger,
on sait évidemment que l’immense majorité des migrants n’ont pas
« débarqué » directement en Europe par la France. Les demandeurs d’asile « dublinés » ont déjà passé plusieurs mois
en France. Dans le Briançonnais ou ailleurs dans les Hautes-Alpes, Ils apprennent ou
perfectionnent leur français, s’investissent bénévolement dans la vie
locale, ont lié des amitiés, tentent de se reconstruire malgré les
traumatismes vécus. Mais ils continuent par ailleurs à vivre dans
l’angoisse face à la précarité de leur situation administrative, ce qui a
de graves conséquences sur leur bien-être mental. J’ai découvert que ces personnes nous apportent beaucoup, ne
serait-ce que par leur humanité et leur expérience, et qu’elles sont
impatientes de mettre tous leurs talents à la disposition de notre pays
pour peu qu’on leur en laisse la possibilité. Comble de nos incohérences, alors que la France s’était engagée
en septembre 2015 à accueillir 30 000 personnes sur 2 ans, elle n’a
accueilli que 2 696 demandeurs d’asile depuis la Grèce et l’Italie au
cours de l’année 2016, selon les données publiées par le ministère de
l’intérieur. Pour tous ces motifs, je vous demande solennellement de suspendre
ces renvois en Italie et de permettre à toutes les personnes exilées
que nous accueillons dans les Hautes-Alpes et qui le souhaitent de
demander l’asile en France. [1] Conseil de l’Europe, Rapport de la visite
d’information en Italie du Représentant spécial du Secrétaire Général
pour les migrations et les réfugiés, 16-21 octobre 2016 [2] Amnesty International, Rapport 2016/2017 La situation des droits humains dans le monde.
Selon
le correspondant de Équipe Media, qui se trouve en direct de la
salle du tribunal de Salé, royaume du Maroc. Le prisonnier politique
Abdallahi Lakhfaouni crie :"vive la lutte du peuple sahraoui"et remercie le mouvement de solidarité qu'il y
a dans le monde en soutien aux prisonniers politiques de gdim gdiem, et au peuple sahraoui, contre
l'oppression qu'il vit depuis 1975. Il salue également la défense et
les observateurs internationaux présents et fait parvenir ses
salutations à tous les sahraouis qui sont venus les soutenir.
L'accusé a poursuivi, condamnant les crimes commis par l'occupant
marocain dans le camp de gdim gdiem et a montré sa solidarité avec les
victimes des deux peuples, aussi bien le peuple marocain que le peuple
sahraoui. Je précise que la cour de cassation, leur interdisait de se
défendre et que ce procès viole le droit des prisonniers politiques,
parce qu'ils ont été arrêtés à Laayoune, et ils doivent être jugés
là-bas.
L'attaque du camp a eu lieu en même temps que se faisaient la
série de négociations entre le Front Polisario et le royaume du Maroc.
La diplomatie marocaine a toujours recours au trafic d’influence pour plaider ses thèses concernant le sahara Occidental.
Elle a notamment recours à ces pratiques
en anticipation de la présentation du rapport du secrétaire général de
l’ONU au Conseil de sécurité.
Dans cet exemple, l’Ambassadeur de la
Mission permanente du Maroc auprès des Nations Unies, Mohammed
Loulichki, a approché successivement Miguel De Serpa Soares, conseiller
juridique des Nations Unies et Mme Susana Malcorra, Cheffe de cabinet du
Secrétaire Général.
Le choix de ces deux fonctionnaires de
l’ONU n’est pas fortuit du fait qu’ils contribuaient directement dans la
rédaction du rapport de l’ancien secrétaire Général, Monsieur Ban Ki
Moon. Cette approche est précédée d’un déjeuner de travail afin
d’établir un canal de communication.
Le
1 avril 2017, Ali Aarrass entamera sa dixième année de détention. A
cette occasion, le Comité Free Ali vous invite autour d’un stand
d’information pour un moment de commémoration et de protestation contre
la détention arbitraire d’un homme innocent.
Nos revendications :
1. L’arrêt immédiat de la détention solitaire d’Ali Aarrass dans la prison de Tiflet
2. L’autorisation d’une assistance consulaire belge, refusée par les autorités marocaines depuis février 2014
3. La libération d’Ali Aarrass pour détention arbitraire
demandée depuis décembre 2013 par le Groupe de travail de l’ONU sur la
détention arbitraire restée sans réaction des autorités marocaines.
4. Son transfert immédiat vers la Belgique.
samedi 1er avril de 12 – 14h Place de la Monnaie, Bruxelles
Ce
que certains experts redoutaient est arrivé : moins de deux mois après
son retour au sein de l’Union africaine, le Maroc provoque une crise
diplomatique en demandant l’exclusion de la République arabe sahraouie
d’une réunion ministérielle.
Le roi Mohammed VI veut montrer que le Maroc ne cèdera pas sur la question du Sahara Occidental (AFP)
« Cette
crise constitue un précédent énorme. Le Maroc a dynamité la réunion »,
constate avec désolation un diplomate contacté par Middle East Eye.
Ni les négociations en coulisse, ni la menace de voir plusieurs
délégations partir, ni la venue exceptionnelle du secrétaire général de
la Commission économique pour l’Afrique (CEA, un organe des Nations
unies) n’ont réussi à faire plier le Maroc. Vendredi à Dakar,
alors que devaient débuter une réunion conjointe entre la CEA et l’Union
africaine, censée préparer la venue des ministres africains de
l’économie les 27 et 28 mars, le Royaume a réclamé l’exclusion de la
République arabe sahraouie démocratique, dont il refuse de reconnaître
l’indépendance, de la réunion au prétexte qu’elle n’est pas membre de
l’ONU.
Casablanca, capitale de la culture Amazighe
-
L’association Casa Mémoire a invité deux spécialistes de la culture
amazighe pour parler de la présence culturelle de cette composante de
l’identité nati...